Les limites de Hadopi et les audiences décevantes des séries américaines à succès sur les chaines françaises poussent les autorités françaises à imaginer des solutions innovantes de lutte contre les téléchargements illégaux.
En décembre dernier déjà, deux cadres de la société américaine Netflix rencontrent le conseiller média de l’Elysée, David Kessler. En janvier le PDG de la compagnie, Reed Hastings, discute avec le ministre délégué à l’Economie numérique Fleur Pellerin. Le Journal du Dimanche, annonce le 26 janvier qu’une nouvelle entrevue est prévue dans les prochains jours et cette fois au ministère de la Culture.
En décembre dernier déjà, deux cadres de la société américaine Netflix rencontrent le conseiller média de l’Elysée, David Kessler. En janvier le PDG de la compagnie, Reed Hastings, discute avec le ministre délégué à l’Economie numérique Fleur Pellerin. Le Journal du Dimanche, annonce le 26 janvier qu’une nouvelle entrevue est prévue dans les prochains jours et cette fois au ministère de la Culture.
Ouverture possible en septembre
Le JDD croit savoir qu’une ouverture de la plateforme en France est déjà prévue pour septembre. Du moins c’est ce que les cadres de Netflix souhaitent obtenir lors l’entrevue au ministère. Après la Scandinavie, l’Irlande, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ce serait le cinquième pays européen à bénéficier de l’offre de vidéos à la demande.
Le gouvernement souhaite cependant négocier avec la société pour bénéficier au mieux de son implantation. Le ministre de la Culture, Aurélie Fillippetti, veut éviter que le pays s’installe uniquement au Luxembourg, lieu de son siège social. Elle a ainsi affirmé que « Netflix ne doit pas être un passager clandestin ».
Les chaines française s’inquiètent d’une ouverture du marché à Netflix. Les chaines de l’Hexagone qui développent des sites de « replay » pour assouplir leur offre ne pourront se mesurer au catalogue de l’Américain. En plus des films et documentaires disponibles, les séries proposées bien plus tard par les chaines françaises sont en ligne quasi immédiatement.
Aujourd’hui Netflix bénéficie de plus de 40 millions d’abonnés dans le monde. Avec Youtube il représente la moitié du trafic internet américain. Refuser son implantation officielle en France obligerait le gouvernement à soutenir une autre alternative légale au téléchargement. De fait de plus en plus de Français en cachant leur adresse IP s’abonnent déjà à Netflix.
Le gouvernement souhaite cependant négocier avec la société pour bénéficier au mieux de son implantation. Le ministre de la Culture, Aurélie Fillippetti, veut éviter que le pays s’installe uniquement au Luxembourg, lieu de son siège social. Elle a ainsi affirmé que « Netflix ne doit pas être un passager clandestin ».
Les chaines française s’inquiètent d’une ouverture du marché à Netflix. Les chaines de l’Hexagone qui développent des sites de « replay » pour assouplir leur offre ne pourront se mesurer au catalogue de l’Américain. En plus des films et documentaires disponibles, les séries proposées bien plus tard par les chaines françaises sont en ligne quasi immédiatement.
Aujourd’hui Netflix bénéficie de plus de 40 millions d’abonnés dans le monde. Avec Youtube il représente la moitié du trafic internet américain. Refuser son implantation officielle en France obligerait le gouvernement à soutenir une autre alternative légale au téléchargement. De fait de plus en plus de Français en cachant leur adresse IP s’abonnent déjà à Netflix.