Klebsiella pneumoniae : une bactérie aux multiples résistances
Klebsiella pneumoniae, naturellement présente dans l'homme et son environnement, devient dangereuse lorsqu'elle pénètre des zones du corps où elle n'est pas censée se trouver, comme les poumons. Ce pathogène peut provoquer des infections graves, en particulier chez les personnes hospitalisées ou immunodéprimées. Pire encore, les souches récentes de K. pneumoniae montrent une résistance croissante aux antibiotiques, y compris les carbapénèmes, une classe d'antibiotiques de dernière génération. Cela limite considérablement les options thérapeutiques, et augmente le taux de mortalité, comme l’indiquent les recherches de l’OMS.
La situation devient encore plus préoccupante lorsque l’on prend en compte la capacité de certaines souches hypervirulentes de K. pneumoniae, notamment la séquence 23 (hvKp ST23), à infecter des individus en bonne santé. Ces souches se propagent rapidement dans les établissements de santé, causant des épidémies, particulièrement en milieu hospitalier. En effet, une infection par cette bactérie peut entraîner des pneumonies, des infections sanguines et d'autres complications graves, même chez les patients qui ne présentaient aucun facteur de risque. Cette capacité à affecter des individus auparavant sains élargit le champ de la menace et complique les efforts de prévention.
La situation devient encore plus préoccupante lorsque l’on prend en compte la capacité de certaines souches hypervirulentes de K. pneumoniae, notamment la séquence 23 (hvKp ST23), à infecter des individus en bonne santé. Ces souches se propagent rapidement dans les établissements de santé, causant des épidémies, particulièrement en milieu hospitalier. En effet, une infection par cette bactérie peut entraîner des pneumonies, des infections sanguines et d'autres complications graves, même chez les patients qui ne présentaient aucun facteur de risque. Cette capacité à affecter des individus auparavant sains élargit le champ de la menace et complique les efforts de prévention.
Des solutions encore insuffisantes
Depuis plusieurs années, K. pneumoniae s’est diffusée dans divers pays, passant parfois inaperçue du fait de sa détection difficile. À ce jour, la superbactérie a été signalée dans 16 pays, notamment en Europe et en Asie. L'OMS souligne l'importance de renforcer les capacités de diagnostic dans les laboratoires des États membres pour identifier précocement et avec précision cette menace. La difficulté à détecter cette bactérie à temps pourrait entraîner des épidémies locales qui pourraient rapidement se transformer en crises sanitaires plus larges.
En dépit des efforts de surveillance et de contrôle, les options thérapeutiques contre K. pneumoniae sont de plus en plus limitées. Lorsque les antibiotiques de dernière ligne échouent, la colistine reste souvent le seul recours. Cependant, des résistances à cet antibiotique ont également été observées, réduisant encore davantage les options de traitement. Face à cette situation, l’OMS appelle à un renforcement urgent des recherches pour développer de nouvelles molécules efficaces et à une collaboration internationale pour surveiller la propagation de la superbactérie.
En dépit des efforts de surveillance et de contrôle, les options thérapeutiques contre K. pneumoniae sont de plus en plus limitées. Lorsque les antibiotiques de dernière ligne échouent, la colistine reste souvent le seul recours. Cependant, des résistances à cet antibiotique ont également été observées, réduisant encore davantage les options de traitement. Face à cette situation, l’OMS appelle à un renforcement urgent des recherches pour développer de nouvelles molécules efficaces et à une collaboration internationale pour surveiller la propagation de la superbactérie.