En France, industries numériques et datas centers se développent à vitesse Grand V. C’est la rançon positive et réussie de l’expansion digitale : plus le numérique explose, particulièrement avec l’extension des services en ligne, plus le nombre de datas centers, ces centres XL de traitements des données, s’étendent. Sur le territoire, ils se multiplient, notamment « dans les zones industrielles des grandes villes », précise Le Monde. En revanche, d’un point de vue durable et environnemental, l’autre côté de la médaille est moins séduisant.
En effet, ces industries numériques sont très énergivores. Et aujourd’hui, ce n’est qu’un début. Si une centaine de datas centers existent aujourd’hui dans l’hexagone, l’ONG Greenpeace, prévoit une augmentation « spectaculaire » des « super usines de l’économie numérique », d’ici 2018-2020. Résultat, si la manne et le dynamisme économiques de ces structures et activités sont réels, leur consommation l’est aussi.
Michaël Evrard, le directeur de l’Agence locale de l’énergie et du climat de Plaine commune - Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, L'île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse - explique au Monde : « aujourd’hui on estime que les data centers consomment 2% de l’énergie utilisée dans le monde. Quant à l’industrie numérique dans son ensemble, elle représente près de 10 % de la consommation mondiale. »
Du coup, il est urgent de « récupérer et valoriser une partie de cette énergie. » Aujourd’hui, des initiatives innovantes vont dans ce sens. Dans la plupart des cas, des entreprises privées qui bénéficient du soutien des collectivités locales, sont à l’origine de ces projets. Même s’ils balbutient, ils dessinent les contours de « la ville durable de demain. » Aujourd’hui, ces initiatives sont diverses et variées.
Il est question de « chauffer les villes avec nos ordinateurs », rapporte Le Monde ; de « recycler au sein d’un même bâtiment la chaleur des serveurs informatiques à des fins sanitaires. » Autrement dit, à l’université Jean Moulin-Lyon III, les douches sont chauffées grâce aux travaux des étudiants : « la chaudière (numérique) utilise la chaleur des serveurs ». Il s'agit aussi de « transporter les données jusqu’à votre appartement dans un mini data center qui chauffe gratuitement votre séjour. » C’est le concept de la start-up Qarnot, « pionnière dans son domaine », et ses radiateurs équipés de processeurs, les Q.rads.
Dans le Val de Marne, ce ne sont pas les données qui transitent pour chauffer, mais la chaleur qui circule. Ainsi, explique Le Monde, « depuis 2012, les 3 500 m2 du centre nautique intercommunal du Val d’Europe bénéficient de la chaleur émise par le data center voisin de la banque Natixis (…) entre les deux, un système piloté par la société Dalkia, filiale d'EDF, chargé de récupérer les calories du data center et de les revendre à la communauté de communes et aux entreprises limitrophes. » Autant d’initiatives judicieuses pour réutiliser l’énergie des industries numériques. Comme cela, la boucle est bouclée.
En effet, ces industries numériques sont très énergivores. Et aujourd’hui, ce n’est qu’un début. Si une centaine de datas centers existent aujourd’hui dans l’hexagone, l’ONG Greenpeace, prévoit une augmentation « spectaculaire » des « super usines de l’économie numérique », d’ici 2018-2020. Résultat, si la manne et le dynamisme économiques de ces structures et activités sont réels, leur consommation l’est aussi.
Michaël Evrard, le directeur de l’Agence locale de l’énergie et du climat de Plaine commune - Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, L'île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Villetaneuse - explique au Monde : « aujourd’hui on estime que les data centers consomment 2% de l’énergie utilisée dans le monde. Quant à l’industrie numérique dans son ensemble, elle représente près de 10 % de la consommation mondiale. »
Du coup, il est urgent de « récupérer et valoriser une partie de cette énergie. » Aujourd’hui, des initiatives innovantes vont dans ce sens. Dans la plupart des cas, des entreprises privées qui bénéficient du soutien des collectivités locales, sont à l’origine de ces projets. Même s’ils balbutient, ils dessinent les contours de « la ville durable de demain. » Aujourd’hui, ces initiatives sont diverses et variées.
Il est question de « chauffer les villes avec nos ordinateurs », rapporte Le Monde ; de « recycler au sein d’un même bâtiment la chaleur des serveurs informatiques à des fins sanitaires. » Autrement dit, à l’université Jean Moulin-Lyon III, les douches sont chauffées grâce aux travaux des étudiants : « la chaudière (numérique) utilise la chaleur des serveurs ». Il s'agit aussi de « transporter les données jusqu’à votre appartement dans un mini data center qui chauffe gratuitement votre séjour. » C’est le concept de la start-up Qarnot, « pionnière dans son domaine », et ses radiateurs équipés de processeurs, les Q.rads.
Dans le Val de Marne, ce ne sont pas les données qui transitent pour chauffer, mais la chaleur qui circule. Ainsi, explique Le Monde, « depuis 2012, les 3 500 m2 du centre nautique intercommunal du Val d’Europe bénéficient de la chaleur émise par le data center voisin de la banque Natixis (…) entre les deux, un système piloté par la société Dalkia, filiale d'EDF, chargé de récupérer les calories du data center et de les revendre à la communauté de communes et aux entreprises limitrophes. » Autant d’initiatives judicieuses pour réutiliser l’énergie des industries numériques. Comme cela, la boucle est bouclée.