Bureau nomade, télé-travail, bureau d’appoint… Le travail se décline aujourd’hui sous des formes plus informelles et moins corporate. La dernière tendance en date ? Le « coffice. » Sorte de construction entre « co », pour le collectif, et office, le bureau en Anglais. « Coffice » serait également la contraction de « co », comme coffee, et d’office, donc. Dans les faits, cela consiste à travailler au café. Rien de bien nouveau, en somme. Si ce n’est que le phénomène prend de l’ampleur, notamment chez les travailleurs que l’on qualifie de nomades ou de « sans bureau fixe », mais très connectés et actifs.
Résultat, le neuf dans tout cela, est l’apparition de « coffices. » Lieux hybrides entre un espace de bureau et un café. Mais le « coffice » ne ressemble pas exactement aux bistrots classiques. Et pour répondre à cette appellation, mieux vaut remplir quelques critères : « des tables carrées plutôt que rondes ; du calme mais pas trop ; de la lumière mais pas directe pour éviter les reflets ; des prises accessibles et du réseau Wi-Fi », explique Catherine Rollot dans M Le Magazine du Monde. Du coup, le « coffice » a plus à voir avec un coffee-shop bobo qu’un vulgaire café parisien. Dans tous les cas, il est urbain.
Cette pratique découle de l’augmentation des travailleurs indépendants et autres free lance qui ont du mal - ou pas envie - de travailler chez eux. Certains salariés aussi, s’ils le peuvent, fuient l’open space et s’installent au café : « dans ces lieux traditionnels de convivialité et de passage » ils trouvent « une atmosphère bien plus sereine que celle qui règne (dans certaines) entreprises », analyse la journaliste du Monde. Ainsi, une salariée confie à M : « on n’est pas obligé de parler à ses voisins, tout en étant entouré. »
Pas bêtes, certains malins s’inspirent de ce courant initié par des « travailleurs nomades », pour ouvrir des établissements innovants. Ces derniers répondent à ces nouvelles aspirations. On les appelle « les cafés-bureaux. » Comme souvent, la tendance vient des États-Unis, même si elle serait apparue en Corée. La différence avec un café classique ? dans ces « coffices », les consommations ne sont pas facturées, contrairement au temps passé dans le lieu. « À l’intérieur », explique Catherine Rollot, « accès Wi-Fi gratuit, boissons et encas à volonté. » Moyenne pratiquée : entre 3 et 5 euros de l’heure.
« Convivial comme un café mais équipé comme un bureau. » C'est ce que disent Cécile Defraigne et Aurélie Leleu, elles-mêmes travailleurs indépendants, et co-fondatrices de Helmut et Raoul, un café-office de Lille. Le concept est dans la même veine que l’Anticafé, qui se trouve dans le 3ème arrondissement à Paris. Premier du genre, il a fait des petits, dans la capitale française, mais aussi à Rome. L’Anticafé attire : « une génération ultra-connectée, qui vient ici pour travailler mais aussi pour trouver du lien social, le tout dans une ambiance décontractée. » Un adepte explique : « on peut faire un peu de bruit, travailler à plusieurs et se ménager de petites coupures au comptoir. Le tout sans avoir l’impression de prendre la place d’un client, comme dans un café classique, et sans avoir à faire la chasse aux prises et au Wi-Fi. » Le lien, social, le sésame du travailleur nomade 3.0 ?
Résultat, le neuf dans tout cela, est l’apparition de « coffices. » Lieux hybrides entre un espace de bureau et un café. Mais le « coffice » ne ressemble pas exactement aux bistrots classiques. Et pour répondre à cette appellation, mieux vaut remplir quelques critères : « des tables carrées plutôt que rondes ; du calme mais pas trop ; de la lumière mais pas directe pour éviter les reflets ; des prises accessibles et du réseau Wi-Fi », explique Catherine Rollot dans M Le Magazine du Monde. Du coup, le « coffice » a plus à voir avec un coffee-shop bobo qu’un vulgaire café parisien. Dans tous les cas, il est urbain.
Cette pratique découle de l’augmentation des travailleurs indépendants et autres free lance qui ont du mal - ou pas envie - de travailler chez eux. Certains salariés aussi, s’ils le peuvent, fuient l’open space et s’installent au café : « dans ces lieux traditionnels de convivialité et de passage » ils trouvent « une atmosphère bien plus sereine que celle qui règne (dans certaines) entreprises », analyse la journaliste du Monde. Ainsi, une salariée confie à M : « on n’est pas obligé de parler à ses voisins, tout en étant entouré. »
Pas bêtes, certains malins s’inspirent de ce courant initié par des « travailleurs nomades », pour ouvrir des établissements innovants. Ces derniers répondent à ces nouvelles aspirations. On les appelle « les cafés-bureaux. » Comme souvent, la tendance vient des États-Unis, même si elle serait apparue en Corée. La différence avec un café classique ? dans ces « coffices », les consommations ne sont pas facturées, contrairement au temps passé dans le lieu. « À l’intérieur », explique Catherine Rollot, « accès Wi-Fi gratuit, boissons et encas à volonté. » Moyenne pratiquée : entre 3 et 5 euros de l’heure.
« Convivial comme un café mais équipé comme un bureau. » C'est ce que disent Cécile Defraigne et Aurélie Leleu, elles-mêmes travailleurs indépendants, et co-fondatrices de Helmut et Raoul, un café-office de Lille. Le concept est dans la même veine que l’Anticafé, qui se trouve dans le 3ème arrondissement à Paris. Premier du genre, il a fait des petits, dans la capitale française, mais aussi à Rome. L’Anticafé attire : « une génération ultra-connectée, qui vient ici pour travailler mais aussi pour trouver du lien social, le tout dans une ambiance décontractée. » Un adepte explique : « on peut faire un peu de bruit, travailler à plusieurs et se ménager de petites coupures au comptoir. Le tout sans avoir l’impression de prendre la place d’un client, comme dans un café classique, et sans avoir à faire la chasse aux prises et au Wi-Fi. » Le lien, social, le sésame du travailleur nomade 3.0 ?