Miroirs, vitres, lunettes, ampoules, lentille de microscope ou de caméra… L’omniprésence actuelle du verre fait oublier ce que notre civilisation doit à ce matériau. Dans La Transparence et le reflet, somme de 560 pages, parue au mois de septembre dernier chez Jean-Claude Lattès, l’écrivain et essayiste Serge Bramly, retrace l’étonnante histoire du verre. C’est un essai aussi passionnant qu’érudit. Et surtout, le premier du genre sur un sujet jamais traité : le verre et son histoire. Un matériau qui a changé notre vision du monde. Parce qu’évidemment, il y a une époque où le verre n’existait pas. Et on a du mal à l’imaginer.
La Transparence et le reflet raconte nos rapports au verre par le biais de l'histoire de l'art. Comparant la peinture européenne à celle des autres cultures, Serge Bramly en détaille les spécificités et invite ainsi à une relecture du « modèle occidental » sous un éclairage inédit. L’auteur, qui a reçu le Prix Interallié en 2008, pour Le Premier principe, le second principe, est également un historien d’art, spécialiste de la Renaissance italienne et également, rien à voir avec le schmilblick, de Marcel Duchamp.
Si le Moyen-Orient n’avait pas appris à le souffler, si Rome n’en avait pas orné ses cités, si le Moyen Âge ne l’avait pas sublimé dans ses églises sous l’aspect de la mosaïque et du vitrail, s’il ne s’était pas introduit dans la peinture comme objet spéculatif et critique, si l’Europe n’en avait pas développé l’usage dans tous les domaines des sciences et des techniques, à quoi ressemblerait le monde d’aujourd’hui ? Pas à celui d'aujourd'hui ! C'est ce que nous apprenons en lisant Serge Bramly. Ainsi, le verre a forgé notre civilisation. Pourtant, le sujet est relativement ignoré. Du coup, pour les curieux, les amateurs d’art et d’histoire, La Transparence et le reflet se révèlera une mine d’informations.
La Transparence et le reflet, Serge Bramly (Lattès.)
La Transparence et le reflet raconte nos rapports au verre par le biais de l'histoire de l'art. Comparant la peinture européenne à celle des autres cultures, Serge Bramly en détaille les spécificités et invite ainsi à une relecture du « modèle occidental » sous un éclairage inédit. L’auteur, qui a reçu le Prix Interallié en 2008, pour Le Premier principe, le second principe, est également un historien d’art, spécialiste de la Renaissance italienne et également, rien à voir avec le schmilblick, de Marcel Duchamp.
Si le Moyen-Orient n’avait pas appris à le souffler, si Rome n’en avait pas orné ses cités, si le Moyen Âge ne l’avait pas sublimé dans ses églises sous l’aspect de la mosaïque et du vitrail, s’il ne s’était pas introduit dans la peinture comme objet spéculatif et critique, si l’Europe n’en avait pas développé l’usage dans tous les domaines des sciences et des techniques, à quoi ressemblerait le monde d’aujourd’hui ? Pas à celui d'aujourd'hui ! C'est ce que nous apprenons en lisant Serge Bramly. Ainsi, le verre a forgé notre civilisation. Pourtant, le sujet est relativement ignoré. Du coup, pour les curieux, les amateurs d’art et d’histoire, La Transparence et le reflet se révèlera une mine d’informations.
La Transparence et le reflet, Serge Bramly (Lattès.)