En cas d’opération, que fait-on quand on n’a qu’un seul porte-avions et qu’il est en maintenance ? La réponse est simple, on s’en passe. C’est tout le paradoxe français qui est mis une fois de plus sur le devant de la scène. Après 18 mois de réparations, de travaux de modernisation, le fameux Charles-de-Gaulle va être de nouveau prêt prendre le large au début de l’année 2019. « Après quinze ans de vie opérationnelle, le porte-avions Charles-de-Gaulle a connu une rénovation en profondeur destinée à maintenir ses performances opérationnelles jusqu'à son retrait du service actif autour de 2038. Cette rénovation était nécessaire pour lui permettre de continuer à mener ses missions. Outil stratégique le Charles-de-Gaulle est "déterminant pour les engagements opérationnels de la France, notamment contre le terrorisme et pour veiller au respect du droit et de la liberté de navigation", a assuré le ministère des Armées » résume La Tribune.fr .
Durant cette année et demie, sous la direction de Naval Group, 2 000 personnes travaillaient au quotidien sur ce chantier titanesque. Et si cette période d’immobilisation et le coût de 1,3 milliard d’euros sont compétitifs par rapport aux porte-avions américains, la situation de la France est originale puisque malgré les centaines de millions d’euros engagés, le pays se trouve dénué de sa capacité opérationnelle pendant de longues périodes de travaux nécessaires.« C'est d'abord le système de combat avec, notamment l'installation d'un nouveau radar de veille aérienne en trois dimensions de plus grande portée et de radars de navigation plus précis, la numérisation de ses réseaux, la refonte complète du Central Opérations et la rénovation des systèmes de télécommunications » précise La Tribune. Et d’ajouter que « la modernisation a également porté sur les installations de maintenance aéronautique, désormais optimisées pour le Rafale marine, seul avion de chasse embarqué après le retrait de service du Super-Etendard Modernisé. Enfin, la plateforme elle-même a été rénovée, avec, en particulier, la modernisation d'automates de conduite du navire, la rénovation du système dynamique de stabilisation du navire, le remplacement de deux unités du système de réfrigération du bâtiment et la réfection complète d'une des deux cuisines du bord ».
Lire en intégralité l’article source sur le site La Tribune.fr
Durant cette année et demie, sous la direction de Naval Group, 2 000 personnes travaillaient au quotidien sur ce chantier titanesque. Et si cette période d’immobilisation et le coût de 1,3 milliard d’euros sont compétitifs par rapport aux porte-avions américains, la situation de la France est originale puisque malgré les centaines de millions d’euros engagés, le pays se trouve dénué de sa capacité opérationnelle pendant de longues périodes de travaux nécessaires.« C'est d'abord le système de combat avec, notamment l'installation d'un nouveau radar de veille aérienne en trois dimensions de plus grande portée et de radars de navigation plus précis, la numérisation de ses réseaux, la refonte complète du Central Opérations et la rénovation des systèmes de télécommunications » précise La Tribune. Et d’ajouter que « la modernisation a également porté sur les installations de maintenance aéronautique, désormais optimisées pour le Rafale marine, seul avion de chasse embarqué après le retrait de service du Super-Etendard Modernisé. Enfin, la plateforme elle-même a été rénovée, avec, en particulier, la modernisation d'automates de conduite du navire, la rénovation du système dynamique de stabilisation du navire, le remplacement de deux unités du système de réfrigération du bâtiment et la réfection complète d'une des deux cuisines du bord ».
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