Le « Réalisme juridique », est un courant émergeant en France. Tout juste débarqué dans l'hexagone, il vient évidemment des États-Unis. Il semblerait démontrer que juges et magistrats sont finalement moins impartiaux qu’ils sont sensés l’être. Derrière l’image d’Épinal où « le magistrat (est) parfaitement neutre et impartial », peut-on lire dans Libération, la réalité serait plus discutable. En effet, le « réalisme juridique », sociological jurisprudence ou encore Legal Realism en Anglais, c'est la part, dans la décision des juges, de « l’impact des opinions ou de la fatigue sur les magistrats », rapporte le quotidien Libération.
En d’autres termes, le magistrat serait « guidé par ses opinions, son histoire ou sa fatigue quand il prend des décisions. » La revue de l’École nationale de la magistrature définit ainsi le mouvement : « l’acte de juger est avant tout le produit d’une activité humaine pratique. » Une tendance à laquelle Les Cahiers de la justice ont consacré un dossier intitulé Des juges sous influence. L’idée serait de « faire entrer la psychologie sociale et les sciences cognitives dans la boîte noire de la fabrique de la décision judiciaire », explique encore Libération.
En effet, de récentes études, principalement menées aux États-Unis, mais aussi en France, montrent que « les juges étaient d’autant plus sensibles aux biais cognitifs qu’ils étaient fatigués. » C’est finalement l’idée défendue par le philosophe américain Jerome Franck au début du 20ème siècle. Ou l’idée que la justice est faite en fonction de « ce que les juges ont mangé pour le petit-déjeuner. » On peut aussi parler du contexte médiatique qui influencerait leurs décisions. Finalement, cela revient-il à dire que magistrats et juges restent des humains ?
En d’autres termes, le magistrat serait « guidé par ses opinions, son histoire ou sa fatigue quand il prend des décisions. » La revue de l’École nationale de la magistrature définit ainsi le mouvement : « l’acte de juger est avant tout le produit d’une activité humaine pratique. » Une tendance à laquelle Les Cahiers de la justice ont consacré un dossier intitulé Des juges sous influence. L’idée serait de « faire entrer la psychologie sociale et les sciences cognitives dans la boîte noire de la fabrique de la décision judiciaire », explique encore Libération.
En effet, de récentes études, principalement menées aux États-Unis, mais aussi en France, montrent que « les juges étaient d’autant plus sensibles aux biais cognitifs qu’ils étaient fatigués. » C’est finalement l’idée défendue par le philosophe américain Jerome Franck au début du 20ème siècle. Ou l’idée que la justice est faite en fonction de « ce que les juges ont mangé pour le petit-déjeuner. » On peut aussi parler du contexte médiatique qui influencerait leurs décisions. Finalement, cela revient-il à dire que magistrats et juges restent des humains ?