Comme souvent avec les innovations, on a tendance à les présenter comme révolutionnaires. Dès qu’une startup ou un génie de l’invention met au point une nouvelle technologie on la voit déjà débarquer dans toutes les maisons et bousculer nos habitudes. « Le transfert de données par diodes lumineuses comporte trop de freins techniques et économiques pour permettre un déploiement grand public. A ce jour, les usages envisagés sont surtout professionnels » lance très vite 01net.com dans un article dédié à ce sujet.
« Malheureusement – et désolé de doucher là quelques espoirs – on en est encore loin. Et peut-être même qu’on n’y sera jamais. Tous les acteurs rencontrés nous ont confirmé que les freins pour un déploiement massif et grand public sont encore trop grands, à commencer par l’intégration matérielle. Les terminaux usuels – ordinateurs portables, smartphones, tablettes – n’ont pas de capteur Li-Fi. Il faut donc se débrouiller avec des dongles branchés en USB, ce qui est peu pratique, voire inenvisageable pour un smartphone » continue le site qui s’est rendu à un rassemblement des professionnels et spécialistes du Li-Fi.
En fait, explique l’article, le principal frein est constitué par l’absence d’acteur important ou de très gros investisseur pour faire décoller les différentes structures qui ont misé sur cette technologie. « Résultat : la plupart des cas d’usage réalistes sont très spécialisés et/ou professionnels. Ainsi, la mairie de Palaiseau a déployé 77 lampadaires Li-Fi dans le quartier Camille Claudel, en partenariat avec EDF et Oledcomm. Pour l’instant, il ne s’agit là que d’un Li-Fi partiel, car unidirectionnel (« Li-Fi Tag »). Le passant ne peut que recevoir des données, pas en émettre. C’est une variante améliorée et « géocontextualisée » du panneau d’information municipal classique. Le déploiement d’un Li-Fi bidirectionnel est en préparation (« Li-Fi Data »). Selon Grégoire de Lasteyris, maire de Palaiseau, cela permettrait notamment aux administrations locales de connecter plus facilement les caméras de vidéosurveillance » lit-on plus loin.
D’autres projets institutionnels sont à l’étude avec des partenariats avec des hôpitaux, la SNCF ou des crèches. Le principal levier de développement étant la crainte croissante du public concernant les ondes.
Les acteurs du Li-Fi n’ont au final qu’un seul véritable argument pour un déploiement grand-public, c’est l’électrosensibilité et le potentiel risque sanitaire des ondes électromagnétiques. En effet, il est aujourd’hui interdit de déployer du Wi-Fi dans les crèches, les garderies et les écoles maternelles. Le Li-Fi peut, dans ce cas, être une très bonne solution. Mais cela ne constitue pas un marché de masse.
« Malheureusement – et désolé de doucher là quelques espoirs – on en est encore loin. Et peut-être même qu’on n’y sera jamais. Tous les acteurs rencontrés nous ont confirmé que les freins pour un déploiement massif et grand public sont encore trop grands, à commencer par l’intégration matérielle. Les terminaux usuels – ordinateurs portables, smartphones, tablettes – n’ont pas de capteur Li-Fi. Il faut donc se débrouiller avec des dongles branchés en USB, ce qui est peu pratique, voire inenvisageable pour un smartphone » continue le site qui s’est rendu à un rassemblement des professionnels et spécialistes du Li-Fi.
En fait, explique l’article, le principal frein est constitué par l’absence d’acteur important ou de très gros investisseur pour faire décoller les différentes structures qui ont misé sur cette technologie. « Résultat : la plupart des cas d’usage réalistes sont très spécialisés et/ou professionnels. Ainsi, la mairie de Palaiseau a déployé 77 lampadaires Li-Fi dans le quartier Camille Claudel, en partenariat avec EDF et Oledcomm. Pour l’instant, il ne s’agit là que d’un Li-Fi partiel, car unidirectionnel (« Li-Fi Tag »). Le passant ne peut que recevoir des données, pas en émettre. C’est une variante améliorée et « géocontextualisée » du panneau d’information municipal classique. Le déploiement d’un Li-Fi bidirectionnel est en préparation (« Li-Fi Data »). Selon Grégoire de Lasteyris, maire de Palaiseau, cela permettrait notamment aux administrations locales de connecter plus facilement les caméras de vidéosurveillance » lit-on plus loin.
D’autres projets institutionnels sont à l’étude avec des partenariats avec des hôpitaux, la SNCF ou des crèches. Le principal levier de développement étant la crainte croissante du public concernant les ondes.
Les acteurs du Li-Fi n’ont au final qu’un seul véritable argument pour un déploiement grand-public, c’est l’électrosensibilité et le potentiel risque sanitaire des ondes électromagnétiques. En effet, il est aujourd’hui interdit de déployer du Wi-Fi dans les crèches, les garderies et les écoles maternelles. Le Li-Fi peut, dans ce cas, être une très bonne solution. Mais cela ne constitue pas un marché de masse.