Plus de cent ans d’histoire
C’est en 1919 que Georges Lissac ouvre son premier magasin rue Dauphine, à Paris. Visionnaire, le chef d’entreprise comprend très vite l’importance de cet accessoire indispensable à des millions de Français souffrant d’un trouble de la vision et, plus qu’un simple « marchand de lunettes », il ambitionne de « vendre de la vue et du confort ». C’est d’ailleurs dans ce but qu’il ouvre, en compagnie de ses frères, le tout premier mégastore entièrement consacré à l’optique en 1938, au 114 rue de Rivoli. Un magasin longtemps resté le plus grand d’Europe qui est, encore aujourd’hui, le flagship de la marque où sont présentées plus de 8000 montures pour hommes, femmes et enfants et où, même plus de soixante-dix ans après, tout est fait pour faire honneur au slogan imaginé par Georges Lissac dès 1936 : « Lunettes toujours parfaites à prix honnête ».
Un modèle au succès international
Outre l’attention qu’il porte aux services proposés à ses clients, Georges Lissac met également un point d’honneur à imaginer des produits toujours plus innovants. Ainsi, en 1946, il crée les montures AMOR et leur déclinaison version solaire SOLAMOR. Une révolution à la fois technique, car c’est la première fois qu’un lunettier propose une paire en plastique ultralégère, mais aussi esthétique, car les verres ne sont plus pris dans des cercles mais fixés à une barre frontale. Le succès est immédiat : un an plus tard, 95% des opticiens en France ont déjà repris cette idée à leur compte et, entre 1950 et 1970, il s’en vend 15 millions d’exemplaires en France, mais aussi au Japon et aux Etats-Unis. Le modèle solaire, notamment, attire la convoitise des stars puisque l’actrice Michèle Morgan et le réalisateur Jean-Luc Godard les arborent fièrement. D’ailleurs, le cinéaste les fera porter à Jean-Paul Belmondo dans le film « A bout de souffle ». Et outre-Atlantique, c’est le président John Fitzgerald Kennedy en personne qui devient ambassadeur de ces lunettes Made in France.
Un acteur majeur de l’innovation
En quête perpétuelle d’amélioration technique, Georges Lissac ne s’en tient pas au succès des montures AMOR. En 1958, il lance « ORMA », le tout premier verre organique, beaucoup plus léger et résistant que les verres minéraux utilisés jusqu’à présent. Ce verre, qui a longtemps été une référence pour les professionnels de l’optique, est d’ailleurs toujours présent dans le catalogue d’Essilor, une société qui doit d’ailleurs, en partie, son existence à Georges Lissac. En effet, c’est en fusionnant ses deux sociétés S.I.L. et L.O.R. avec son concurrent Essel qu’est née Essilor, en 1971. Véritable fleuron de l’industrie française, cette entreprise française est aujourd’hui leader mondial sur le marché du verre.
Des lunettes pour tous
Le slogan de Georges Lissac mentionnait des lunettes parfaites, mais il aurait pu aussi ajouter « des lunettes pour tous ». Ainsi, dès 1968, Lissac est le premier opticien à prendre en charge la basse vision en France. Aujourd’hui encore, la marque est reconnue comme spécialiste de la basse vision dans l’Hexagone et son magasin rue de Rivoli dispose d’une équipe spécialement dédiée à la prise en charge et l’accompagnement des personnes malvoyantes ou en situation de handicap. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreux ophtalmologues confient à cette enseigne les projets de lunettes complexes, dans le cas de personnes en situation de handicap pour le port de lunettes. Et parce que proposer des lunettes pour tout le monde, c’est aussi penser aux enfants, Lissac innove dès 1970 en lançant Les Loustics, la toute première collection de lunettes pour enfants qui ne soit pas une simple déclinaison de modèles pour adultes, mais qui propose des montures spécialement imaginées pour les plus petits.
Un héritage à perpétuer
S’il est incontestable que Lissac a marqué l’histoire de l’optique et qu’elle a, en quelque sorte, accompagné le développement de la filière, la société ne compte pas pour autant se reposer sur ses acquis et ne vivre que dans le passé. Elle est aussi résolument tournée vers l’avenir, comme l’a toujours été son fondateur. Ainsi, en 1997, l’Académie Georges Lissac voit le jour. Son objectif : former les futurs opticiens Lissac et transmettre le savoir-faire et les valeurs de l’entreprise à ses collaborateurs. Depuis 2011, la marque propose également un service exclusif : le sur-mesure design. Forte de son expertise dans le domaine du sur-mesure médical, l’enseigne propose à tout un chacun de réaliser son « fantasme lunettes » en faisant réaliser une monture totalement unique en fonction de ses goûts et de son inspiration.
Sous l’impulsion de Jean-Luc Favène, qui a pris la direction de Lissac en 2019, l’entreprise met aujourd’hui en place sa stratégie pour conforter son statut à l’avenir, avec notamment une accélération de la digitalisation des services, déjà entamée avant le confinement, un repositionnement de l’enseigne sur le milieu-haut-de-gamme et une extension des offres à la famille. Objectif avoué du nouveau Directeur Général : ouvrir 150 nouveaux magasins d’ici 2024 pour atteindre le chiffre symbolique des 400 boutiques. De quoi voir loin… avec ou sans lunettes !
C’est en 1919 que Georges Lissac ouvre son premier magasin rue Dauphine, à Paris. Visionnaire, le chef d’entreprise comprend très vite l’importance de cet accessoire indispensable à des millions de Français souffrant d’un trouble de la vision et, plus qu’un simple « marchand de lunettes », il ambitionne de « vendre de la vue et du confort ». C’est d’ailleurs dans ce but qu’il ouvre, en compagnie de ses frères, le tout premier mégastore entièrement consacré à l’optique en 1938, au 114 rue de Rivoli. Un magasin longtemps resté le plus grand d’Europe qui est, encore aujourd’hui, le flagship de la marque où sont présentées plus de 8000 montures pour hommes, femmes et enfants et où, même plus de soixante-dix ans après, tout est fait pour faire honneur au slogan imaginé par Georges Lissac dès 1936 : « Lunettes toujours parfaites à prix honnête ».
Un modèle au succès international
Outre l’attention qu’il porte aux services proposés à ses clients, Georges Lissac met également un point d’honneur à imaginer des produits toujours plus innovants. Ainsi, en 1946, il crée les montures AMOR et leur déclinaison version solaire SOLAMOR. Une révolution à la fois technique, car c’est la première fois qu’un lunettier propose une paire en plastique ultralégère, mais aussi esthétique, car les verres ne sont plus pris dans des cercles mais fixés à une barre frontale. Le succès est immédiat : un an plus tard, 95% des opticiens en France ont déjà repris cette idée à leur compte et, entre 1950 et 1970, il s’en vend 15 millions d’exemplaires en France, mais aussi au Japon et aux Etats-Unis. Le modèle solaire, notamment, attire la convoitise des stars puisque l’actrice Michèle Morgan et le réalisateur Jean-Luc Godard les arborent fièrement. D’ailleurs, le cinéaste les fera porter à Jean-Paul Belmondo dans le film « A bout de souffle ». Et outre-Atlantique, c’est le président John Fitzgerald Kennedy en personne qui devient ambassadeur de ces lunettes Made in France.
Un acteur majeur de l’innovation
En quête perpétuelle d’amélioration technique, Georges Lissac ne s’en tient pas au succès des montures AMOR. En 1958, il lance « ORMA », le tout premier verre organique, beaucoup plus léger et résistant que les verres minéraux utilisés jusqu’à présent. Ce verre, qui a longtemps été une référence pour les professionnels de l’optique, est d’ailleurs toujours présent dans le catalogue d’Essilor, une société qui doit d’ailleurs, en partie, son existence à Georges Lissac. En effet, c’est en fusionnant ses deux sociétés S.I.L. et L.O.R. avec son concurrent Essel qu’est née Essilor, en 1971. Véritable fleuron de l’industrie française, cette entreprise française est aujourd’hui leader mondial sur le marché du verre.
Des lunettes pour tous
Le slogan de Georges Lissac mentionnait des lunettes parfaites, mais il aurait pu aussi ajouter « des lunettes pour tous ». Ainsi, dès 1968, Lissac est le premier opticien à prendre en charge la basse vision en France. Aujourd’hui encore, la marque est reconnue comme spécialiste de la basse vision dans l’Hexagone et son magasin rue de Rivoli dispose d’une équipe spécialement dédiée à la prise en charge et l’accompagnement des personnes malvoyantes ou en situation de handicap. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreux ophtalmologues confient à cette enseigne les projets de lunettes complexes, dans le cas de personnes en situation de handicap pour le port de lunettes. Et parce que proposer des lunettes pour tout le monde, c’est aussi penser aux enfants, Lissac innove dès 1970 en lançant Les Loustics, la toute première collection de lunettes pour enfants qui ne soit pas une simple déclinaison de modèles pour adultes, mais qui propose des montures spécialement imaginées pour les plus petits.
Un héritage à perpétuer
S’il est incontestable que Lissac a marqué l’histoire de l’optique et qu’elle a, en quelque sorte, accompagné le développement de la filière, la société ne compte pas pour autant se reposer sur ses acquis et ne vivre que dans le passé. Elle est aussi résolument tournée vers l’avenir, comme l’a toujours été son fondateur. Ainsi, en 1997, l’Académie Georges Lissac voit le jour. Son objectif : former les futurs opticiens Lissac et transmettre le savoir-faire et les valeurs de l’entreprise à ses collaborateurs. Depuis 2011, la marque propose également un service exclusif : le sur-mesure design. Forte de son expertise dans le domaine du sur-mesure médical, l’enseigne propose à tout un chacun de réaliser son « fantasme lunettes » en faisant réaliser une monture totalement unique en fonction de ses goûts et de son inspiration.
Sous l’impulsion de Jean-Luc Favène, qui a pris la direction de Lissac en 2019, l’entreprise met aujourd’hui en place sa stratégie pour conforter son statut à l’avenir, avec notamment une accélération de la digitalisation des services, déjà entamée avant le confinement, un repositionnement de l’enseigne sur le milieu-haut-de-gamme et une extension des offres à la famille. Objectif avoué du nouveau Directeur Général : ouvrir 150 nouveaux magasins d’ici 2024 pour atteindre le chiffre symbolique des 400 boutiques. De quoi voir loin… avec ou sans lunettes !