Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ? Pas vraiment. Aujourd’hui, ustensiles, contenants, packagings ou aliments, les formes redoublent d’ingéniosité, de sophistication ou d'épure, tout en jouant à fond la carte de l’esthétisme. C’est ce qu’on appelle le Food Design. Jusqu’à influencer nos goûts ? Quasiment. La forme des aliments mais aussi celle de leur emballage, conditionneraient donc le goût que l'on a d'eux. En allant plus loin, les marques, les lignes, voire les logos agiraient sur notre perception du goût. Pire, ou mieux, cela serait aussi induit par un culte voué à une marque donnée et entretenu années après années. Sans oublier bien sûr, le ou les rituels de préparation qui accompagnent la consommation d'un aliment, le petit beurre de Lu entamé par les coins... Ces habitudes contribuent aussi fortement à rendre un aliment exceptionnel. Dans tous les cas, au goût et à la fonction, s'ajoute plus que jamais l'allure.
Ainsi, rapporte le site de Madame.lefigaro.fr, le café préparé avec la machine Moka Express Bialetti, produit mythique du design italien vendu à 200 millions d’exemplaires à travers le monde, serait meilleur que fait avec une machine lambda. Même chose pour le jus d’orange pressé avec le Juicy Salif imaginé par Philippe Starck pour la marque Alessi… Et des exemples, il y en a à la pelle. Ne dit-on pas d’ailleurs que la mythique Moka Express Bialetti va être détrônée par la cafetière Pulcina dessinée par le designer Michele De Lucchi pour la marque Illy ?
Bouteille de Coca Cola, de Campari, d'Orangina... Au rayon des liquides d’ailleurs, les designers redoublent d’inventivité. Que ce soit pour l’eau, les alcools, ou l’huile, emballer les liquides représente un énorme défi pour le design industriel. Ainsi, le flacon de la sauce de soja Kikkoman dessiné en 1961 par Kenji Ekuan est devenu un des symboles du « design alimentaire mondial », selon Le Figaro. Un objet emblématique, à tel point qu’il a sa place au MoMA, le Museum of Modern Art de New York. C'est comme cela que des objets de consommation courante deviennent iconiques. Le packaging, la ligne et le logotype influent sur notre goût, car être esthète, cela se joue à plusieurs niveaux.
Ainsi, rapporte le site de Madame.lefigaro.fr, le café préparé avec la machine Moka Express Bialetti, produit mythique du design italien vendu à 200 millions d’exemplaires à travers le monde, serait meilleur que fait avec une machine lambda. Même chose pour le jus d’orange pressé avec le Juicy Salif imaginé par Philippe Starck pour la marque Alessi… Et des exemples, il y en a à la pelle. Ne dit-on pas d’ailleurs que la mythique Moka Express Bialetti va être détrônée par la cafetière Pulcina dessinée par le designer Michele De Lucchi pour la marque Illy ?
Bouteille de Coca Cola, de Campari, d'Orangina... Au rayon des liquides d’ailleurs, les designers redoublent d’inventivité. Que ce soit pour l’eau, les alcools, ou l’huile, emballer les liquides représente un énorme défi pour le design industriel. Ainsi, le flacon de la sauce de soja Kikkoman dessiné en 1961 par Kenji Ekuan est devenu un des symboles du « design alimentaire mondial », selon Le Figaro. Un objet emblématique, à tel point qu’il a sa place au MoMA, le Museum of Modern Art de New York. C'est comme cela que des objets de consommation courante deviennent iconiques. Le packaging, la ligne et le logotype influent sur notre goût, car être esthète, cela se joue à plusieurs niveaux.