Vu comme un centre commercial autour d’une gare, le projet était impopulaire. Les opposants au projet de rénovation de la Gare du Nord sont parvenus à mettre de leur côté la Mairie de Paris et ont obtenu gain de cause. Lundi 23 novembre, la SNCF et la Mairie ont signé un accord pour réduire les ambitions du projet de modernisation de la gare.
« La municipalité avait approuvé le projet – confié à une coentreprise formée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière du groupe Auchan – à sa présentation en juillet 2018. Mais elle l’a ensuite contesté, le jugeant trop imposant, faisant la part trop belle aux surfaces commerciales et déconnecté du quartier » explique Le Monde .
Le projet qui a été présenté par la SNCF pour trouver un terrain d’entente a diminué de 15% les surfaces de commerces et magasins. Une réduction de 7 500 mètres carrés qui a pour effet immédiat la perte d’un étage et demi par rapport à ce qui était initialement annoncé. La façade sera donc plus modeste et le jardin suspendu agrandi.
« Parallèlement, SNCF Gares & Connexion a renoncé aux espaces de bureau prévus dans un immeuble voisin, pour y étudier l’installation de la police régionale des transports et/ou du futur centre de commande unifié des lignes B et D du RER. Une étude de faisabilité va être lancée pour lancer une passerelle permettant d’ouvrir le bâtiment au nord vers le quartier de la Chapelle, une revendication des élus locaux. Pour les modes doux, l’accord prévoit 3 000 places de parkings sécurisés pour les vélos, tandis que la Ville doit étudier la réalisation sur ses emprises de 3 000 places supplémentaires. Taxis, VTC et deux roues motorisés seront priés d’utiliser le parking souterrain qui sera réaménagé, le parvis étant « dédié aux mobilités douces » et « pacifié » » continue le quotidien.
Pour les riverains, ce projet est très attendu notamment pour améliorer la sécurité de cette gare où de nombreuses agressions sont enregistrées. Ces discussions ont en tout cas repoussé les échéances. Alors que les travaux devaient débuter l’an dernier avec livraison pour 2024, désormais seul l’espace terminal est annoncé comme prévu pour les JO de 2024. Le reste du complexe sera pour au mieux 2025.
« La municipalité avait approuvé le projet – confié à une coentreprise formée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière du groupe Auchan – à sa présentation en juillet 2018. Mais elle l’a ensuite contesté, le jugeant trop imposant, faisant la part trop belle aux surfaces commerciales et déconnecté du quartier » explique Le Monde .
Le projet qui a été présenté par la SNCF pour trouver un terrain d’entente a diminué de 15% les surfaces de commerces et magasins. Une réduction de 7 500 mètres carrés qui a pour effet immédiat la perte d’un étage et demi par rapport à ce qui était initialement annoncé. La façade sera donc plus modeste et le jardin suspendu agrandi.
« Parallèlement, SNCF Gares & Connexion a renoncé aux espaces de bureau prévus dans un immeuble voisin, pour y étudier l’installation de la police régionale des transports et/ou du futur centre de commande unifié des lignes B et D du RER. Une étude de faisabilité va être lancée pour lancer une passerelle permettant d’ouvrir le bâtiment au nord vers le quartier de la Chapelle, une revendication des élus locaux. Pour les modes doux, l’accord prévoit 3 000 places de parkings sécurisés pour les vélos, tandis que la Ville doit étudier la réalisation sur ses emprises de 3 000 places supplémentaires. Taxis, VTC et deux roues motorisés seront priés d’utiliser le parking souterrain qui sera réaménagé, le parvis étant « dédié aux mobilités douces » et « pacifié » » continue le quotidien.
Pour les riverains, ce projet est très attendu notamment pour améliorer la sécurité de cette gare où de nombreuses agressions sont enregistrées. Ces discussions ont en tout cas repoussé les échéances. Alors que les travaux devaient débuter l’an dernier avec livraison pour 2024, désormais seul l’espace terminal est annoncé comme prévu pour les JO de 2024. Le reste du complexe sera pour au mieux 2025.