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« Marcel Gotlieb fut l’un des rares, sinon le seul auteur de bande dessinée à avoir eu de son vivant une statue à son effigie. Inaugurée à l’occasion du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 1992, faisant suite, un an plus tôt, à son obtention du Grand Prix, cette sculpture monumentale de cinq mètres de haut le représentait en artiste peintre au regard pénétré, une couronne de lauriers sur la tête » commence l’éloge funèbre du journal Le Monde.
Gotlieb a fait rire des générations de lecteurs qui tournaient les pages de ses BD sans jamais savoir sur quoi ils allaient tomber. Des parodies de films, des situations complètement folles imaginées par lui, des clin d’œil historiques scientifiques. « Sa disparition laisse orphelins une ribambelle de personnages dont le point commun fut de chatouiller les zygomatiques de plusieurs générations de lecteurs. Rien ne rapprochait, en surface, le renard Jujube du chef scout Hamster Jovial, le chien neurasthénique Gai-Luron du héros en charentaises Superdupont, l’érudit professeur Burp du papy salace Pervers Pépère, tous conçus au gré d’un parcours artistique personnel qui épousa l’évolution de la bande dessinée, médium longtemps réservé à la jeunesse avant d’étendre son lectorat aux adultes, au croisement des années 1970 » continue le quotidien.
Après une enfance difficile marquée par l’horreur avec la déportation et la mort de son père, il a commencé le dessin dans un orphelinat. Puis après des collaborations avec le Journal de Mickey et ses premières créations, il croise un autre géant de la Bande dessinée René Goscinny. « Tous deux sont faits pour fusionner leur sens surdéveloppé de l’humour. Ce seront Les Dingodossiers, encyclopédie loufoque traitant des faits marquants de la société française de l’époque. Débordé par ses autres séries (Astérix, Lucky Luke…), Goscinny doit toutefois lâcher l’affaire au bout de deux ans. Il incite alors Gotlib à voler de ses propres ailes. Celui-ci donnera naissance à son chef-d’œuvre : la Rubrique-à-Brac, un fourre-tout d’histoires courtes laissant libre cours à son imagination déchaînée » poursuit Le Monde dans un article complet, véritable hommage au géant disparut.
Lire en intégralité la nécrologie du journal Le Monde
Gotlieb a fait rire des générations de lecteurs qui tournaient les pages de ses BD sans jamais savoir sur quoi ils allaient tomber. Des parodies de films, des situations complètement folles imaginées par lui, des clin d’œil historiques scientifiques. « Sa disparition laisse orphelins une ribambelle de personnages dont le point commun fut de chatouiller les zygomatiques de plusieurs générations de lecteurs. Rien ne rapprochait, en surface, le renard Jujube du chef scout Hamster Jovial, le chien neurasthénique Gai-Luron du héros en charentaises Superdupont, l’érudit professeur Burp du papy salace Pervers Pépère, tous conçus au gré d’un parcours artistique personnel qui épousa l’évolution de la bande dessinée, médium longtemps réservé à la jeunesse avant d’étendre son lectorat aux adultes, au croisement des années 1970 » continue le quotidien.
Après une enfance difficile marquée par l’horreur avec la déportation et la mort de son père, il a commencé le dessin dans un orphelinat. Puis après des collaborations avec le Journal de Mickey et ses premières créations, il croise un autre géant de la Bande dessinée René Goscinny. « Tous deux sont faits pour fusionner leur sens surdéveloppé de l’humour. Ce seront Les Dingodossiers, encyclopédie loufoque traitant des faits marquants de la société française de l’époque. Débordé par ses autres séries (Astérix, Lucky Luke…), Goscinny doit toutefois lâcher l’affaire au bout de deux ans. Il incite alors Gotlib à voler de ses propres ailes. Celui-ci donnera naissance à son chef-d’œuvre : la Rubrique-à-Brac, un fourre-tout d’histoires courtes laissant libre cours à son imagination déchaînée » poursuit Le Monde dans un article complet, véritable hommage au géant disparut.
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