Angela Merkel n’est plus dans l’équation, et cela se voit. Son parti est en passe de perdre le pouvoir et les résultats des législatives de ce week-end sont très dispersés. « Le parti social-démocrate a remporté les élections législatives en Allemagne marquant ainsi la fin de l'ère Merkel avec 25,7% des suffrages, devançant d'une courte tête les conservateurs, selon un décompte officiel provisoire annoncé tôt lundi matin par la commission électorale fédérale. Le camp conservateur de la CDU-CSU recueille 24,1% des voix, le plus mauvais résultat de son histoire, tandis que les Verts arrivent en troisième position avec 14,8% suivis par le parti libéral FDP avec 11,5% » résume Europe 1.
Ce qu’il va advenir du côté du gouvernement n’est pas encore clair et va largement dépendre des prochains jours, mais la principale leçon est très nettement que la sortie du monde politique de la chancelière a rabattu les cartes. « Après la bataille des urnes en commence donc une autre, lundi : celle des tractations avec les autres partis. Car la dernière fois que l'Allemagne a connu un score aussi serré remonte à 2005, lorsque Angela Merkel est devenue chancelière. Pendant toute la soirée électorale, Gerhard Schröder avait alors revendiqué la victoire. Mais seize ans plus tard, le rapport de force se trouve inversé », continue la radio.
On ne connaitre donc pas tout de suite l’identité du prochain chancelier allemand. Même si les forces en présence n’annonce pas une révolution avec un vote très largement centriste. « Le vote des Allemands est par ailleurs tout à fait fidèle à l'ambiance générale de la campagne. Il régnait ces dernières semaines dans le pays un sentiment de gratitude pour le travail d'Angela Merkel et la population a cherché de la continuité, votant ainsi au centre. Cependant, cette dernière souhaite également un coup d'accélérateur pour moderniser le pays et c'est la raison pour laquelle elle a donné un mandat aux libéraux et aux Verts. L'Allemagne a donc voté pour le changement... mais dans la continuité » conclue malicieusement Europe 1.
Ce qu’il va advenir du côté du gouvernement n’est pas encore clair et va largement dépendre des prochains jours, mais la principale leçon est très nettement que la sortie du monde politique de la chancelière a rabattu les cartes. « Après la bataille des urnes en commence donc une autre, lundi : celle des tractations avec les autres partis. Car la dernière fois que l'Allemagne a connu un score aussi serré remonte à 2005, lorsque Angela Merkel est devenue chancelière. Pendant toute la soirée électorale, Gerhard Schröder avait alors revendiqué la victoire. Mais seize ans plus tard, le rapport de force se trouve inversé », continue la radio.
On ne connaitre donc pas tout de suite l’identité du prochain chancelier allemand. Même si les forces en présence n’annonce pas une révolution avec un vote très largement centriste. « Le vote des Allemands est par ailleurs tout à fait fidèle à l'ambiance générale de la campagne. Il régnait ces dernières semaines dans le pays un sentiment de gratitude pour le travail d'Angela Merkel et la population a cherché de la continuité, votant ainsi au centre. Cependant, cette dernière souhaite également un coup d'accélérateur pour moderniser le pays et c'est la raison pour laquelle elle a donné un mandat aux libéraux et aux Verts. L'Allemagne a donc voté pour le changement... mais dans la continuité » conclue malicieusement Europe 1.