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Bienvenue dans le futur. Sans être encore dans le « précrime » du film Minority Report, la justice américaine compte largement sur la technologie pour boucler une enquête sur un double homicide. C’est ce que nous apprend 20 Minutes qui a repéré l’info dans la presse américaine : « Un juge du New Hampshire (Etats-Unis) a exigé vendredi qu’Amazon fournisse les données et enregistrements réalisés par une enceinte intelligente Echo sur les lieux d’un double meurtre. Les autorités estiment que l’appareil équipé du système de commande vocal Alexa pourrait apporter des renseignements sur la mort de deux femmes de 32 et 48 ans. Leurs corps avaient été retrouvés lardés de coups de couteau dans le jardin de la maison de l’une d’elles, Christine Sullivan, à Farmington en janvier 2017, rapporte ABC News. Un suspect, Timothy Verrill, avait été arrêté. »
Pour les enquêteurs, il est très probable que l’enceinte Amazon ait enregistré des éléments probants. « La justice américaine a estimé que l’objet connecté pourrait avoir enregistré « des preuves de crimes contre Madame Sullivan, dont l’attaque et l’éventuelle évacuation du corps de la cuisine ». Les données de l’enceinte pourraient donc permettre de prouver la culpabilité ou non du suspect. Un porte-parole d’Amazon a fait savoir que le géant américain ne répondrait pas favorablement à la demande du juge « sans une requête juridiquement valide adressée en bonne et due forme » » poursuit 20 Minutes.
Pour Amazon, l’enjeu est important. Parce que si d’un côté le groupe pourrait permettre de découvrir la vérité dans une affaire sordide. D’autant que le suspect a plaidé non coupable contre les accusations par lesquelles il est visé. De l’autre côté le fait même que les objets connectés envoient des données sur l’environnement et qu’elles soient accessibles au sein du groupe n’est pas franchement une bonne publicité.
Pour les enquêteurs, il est très probable que l’enceinte Amazon ait enregistré des éléments probants. « La justice américaine a estimé que l’objet connecté pourrait avoir enregistré « des preuves de crimes contre Madame Sullivan, dont l’attaque et l’éventuelle évacuation du corps de la cuisine ». Les données de l’enceinte pourraient donc permettre de prouver la culpabilité ou non du suspect. Un porte-parole d’Amazon a fait savoir que le géant américain ne répondrait pas favorablement à la demande du juge « sans une requête juridiquement valide adressée en bonne et due forme » » poursuit 20 Minutes.
Pour Amazon, l’enjeu est important. Parce que si d’un côté le groupe pourrait permettre de découvrir la vérité dans une affaire sordide. D’autant que le suspect a plaidé non coupable contre les accusations par lesquelles il est visé. De l’autre côté le fait même que les objets connectés envoient des données sur l’environnement et qu’elles soient accessibles au sein du groupe n’est pas franchement une bonne publicité.