Les douanes françaises publient, vendredi 7 février, les chiffres du déficit du commerce extérieur de la France. Le pays est encore largement déficitaire avec - 61,2 milliards d’euros. Le gouvernement se félicite tout de même d’une tendance positive. Depuis le déficit record de 74,2 milliards en 2011, l’écart s’est résorbé en 2012 puis en 2013.
Premier semestre 2013: -29,96 milliards d'euros
Baisse plus rapide des importations
En fait, lorsque l’on observe les chiffres on s’aperçoit que les exportations ont baissé de 1,3% par rapport à 2012. C’est la première fois depuis 2009 que leur niveau d’évolution est négatif. Le trou de la balance commercial s’est donc résorbé parce que les importations ont diminué plus rapidement (-2,3%). D’après le gouvernement, ces chiffres s’expliquent par « une année difficile » qui a vu les approvisionnements énergétiques tomber. Les difficultés économiques des pays européens est aussi en partie responsable de ces tendances négatives, la France échangeant à 60% avec eux.
Et si le nombre d’entreprises exportatrices a tendance à augmenter, le phénomène n’a que très peu de valeur si les volumes ont tendance à diminuer.
Et si le nombre d’entreprises exportatrices a tendance à augmenter, le phénomène n’a que très peu de valeur si les volumes ont tendance à diminuer.
La France à 3,1% du commerce mondial
La part de la France dans le commerce mondial se stabilise à 3,1%. Peu de changement à ce niveau. Il faut tout de même se souvenir qu’au début des années 1990 Paris se targuait d’une par deux fois plus importante avec 6,3%.
À ce niveau le gouvernement, en la personne de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, estime qu’il faut exclure une stratégie de « baisse des prix avec des pays comme l’Espagne. Nos entreprises gagneront des parts de marché par l’innovation. » Citée par le quotidien Le Monde, la ministre estime que les stratégies de l’Espagne et de l’Italie ne sont donc pas valable pour la France. Elle espère cependant que ces deux pays, traditionnellement bons clients de l’Hexagone, réussissent à relancer leur propre demande intérieure.
À ce niveau le gouvernement, en la personne de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, estime qu’il faut exclure une stratégie de « baisse des prix avec des pays comme l’Espagne. Nos entreprises gagneront des parts de marché par l’innovation. » Citée par le quotidien Le Monde, la ministre estime que les stratégies de l’Espagne et de l’Italie ne sont donc pas valable pour la France. Elle espère cependant que ces deux pays, traditionnellement bons clients de l’Hexagone, réussissent à relancer leur propre demande intérieure.