Bouteilles comestibles, François Azambourg
Ça donne des formes complexes, pour ne pas dire savantes. Il est question de matériaux innovants, techniques, de procédés mathématiques, d’objets tridimensionnels, de fonctions novatrices, de marmites connectées… Dans quel laboratoire, dans quel incubateur pénètre t-on ? Ni laboratoire, ni incubateur, mais des ateliers dans lesquels s’élaborent des objets. À l’ère numérique, on en qualifie certains « d’objets mathématiques », lit-on dans M Le Magazine du Monde. Mais encore ? Une créativité exacerbée, boostée par des laboratoires de recherches scientifiques qui donnent les moyens de réaliser des objets hors-normes, avant-gardistes, à tous les sens du terme. Des exemples : bouteilles d’eau comestibles conçues par le designer François Azambourg, en association avec WikiFoods qui regroupe des ingénieurs planchant sur des emballages alimentaires zéro plastique, imprimante fonctionnant au lait et non à l’encre, imaginée par le studio NoDesign, prototype de casque de vélo en laine de mouton élaboré par le designer Alexandre Echasseriau, gagnant du concours Audi Talents. Son casque, c'est « le savoir-faire d’un chapelier et l’expertise d’un biochimiste », indique encore M.
La science et le design main dans la main donc. Et cela marche dans les deux sens : les créateurs sont en effet de plus en plus sollicités, au tout début du process. Pas en fin « de la chaîne industrielle », rapporte M. Associés au processus de recherche et de développent dès le début comme chez Michelin, Saint-Gobain ou au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, le CEA, afin d’aider à élaborer des objets : les designers « réalisent pour nous des "objets intermédiaires de conception" qui permettent de comprendre les usages futurs et de convaincre investisseurs et décideurs », explique à M, Tiana Delhomme qui dirige le Service innovation produits et aide aux PME, le SIPP au CEA. Les designers dans l’autre sens, utilisent de plus en plus les nouvelles technologies et la science pour aller encore plus loin dans leurs créations. C’est comme cela qu’est né en 2007, le Reality Lab du couturier japonais Issey Miyake : une pépinière remplie de scientifiques d’où sortent des objets basés sur les principes mathématiques, des accessoires, des vêtements, des éclairages en 3D. C’est donc ensemble, que design et sciences marchent, pour le bénéfice de l'un et de l'autre.
La science et le design main dans la main donc. Et cela marche dans les deux sens : les créateurs sont en effet de plus en plus sollicités, au tout début du process. Pas en fin « de la chaîne industrielle », rapporte M. Associés au processus de recherche et de développent dès le début comme chez Michelin, Saint-Gobain ou au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, le CEA, afin d’aider à élaborer des objets : les designers « réalisent pour nous des "objets intermédiaires de conception" qui permettent de comprendre les usages futurs et de convaincre investisseurs et décideurs », explique à M, Tiana Delhomme qui dirige le Service innovation produits et aide aux PME, le SIPP au CEA. Les designers dans l’autre sens, utilisent de plus en plus les nouvelles technologies et la science pour aller encore plus loin dans leurs créations. C’est comme cela qu’est né en 2007, le Reality Lab du couturier japonais Issey Miyake : une pépinière remplie de scientifiques d’où sortent des objets basés sur les principes mathématiques, des accessoires, des vêtements, des éclairages en 3D. C’est donc ensemble, que design et sciences marchent, pour le bénéfice de l'un et de l'autre.