Le regain épidémique plane au-dessus du rendez-vous électoral mais pour l’heure il est maintenu. Le 12 décembre, les habitants de Nouvelle Calédonie seront appelés à se prononcer sur la question de leur indépendance. Une fois de plus. Déjà en 2018 puis en 2020, des votes avaient eu lieu sans que les indépendantistes ne désarment. Déterminés, semble-t-il à demander l’indépendance peu importe l’issu des votes jusqu’à obtenir gain de cause. Pour ce scrutin en particulier, ils appellent leurs militants à ne pas se rendre aux urnes. Critiquant le fa it qu’il se tienne durant l’épidémie Covid.
« Dimanche prochain, quelques 185 000 électeurs devront répondre par oui ou non à cette question : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?" Mais le contexte est tendu. Les indépendantistes appellent leurs partisans à ne pas participer au vote. Des observateurs de l'ONU seront présents et une commission de contrôle composée de cinq membres et de délégués sur le terrain été a créée spécialement pour ce scrutin très surveillé. Francis Lamy, conseiller d'État, préside cette "commission de contrôle de l’organisation et du déroulement de la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté". Ce sera son troisième référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, après ceux de 2020 et 2018. Il s'appuiera sur ses 260 délégués – 252 venus de métropole et huit recrutés localement – qui veilleront à ce qu'il n'y ait aucune irrégularité le jour du scrutin » rapporte France Info .
L’appel au boycott des indépendantistes a été commenté par les autorités françaises qui estiment que cette position ne peut entacher la légitimité du vote. « Si ce référendum est contesté, il ne peut juridiquement l'être que devant le Conseil d'État, qui dira si le référendum est valide ou pas » a affirmé Francis Lamy.