Parfois, les recherches scientifiques touchent du doigt la science-fiction… et arrivent à la dépasser ! C’est un peu ce qui est arrivé à une équipe de chercheurs hollandais, dont les conclusions ont été publiées fin août, sur la plateforme scientifique en libre-accès, PLoS ONE qui dépend de la Public Library of Science, aux États-Unis.
Là, enfin, réalité et science-fiction se rejoignent. Dans cette étude, il est en effet question, quand Mars et la Lune seront habités par des humains, ce qui représente déjà une perspective réjouissante, de cultiver ces terres afin de produire de la nourriture. Autrement dit, de « Cultiver des plantes sur place », plutôt que d’importer des aliments, expliquent les chercheurs néerlandais.
Avant de se lancer, ces derniers ont voulu savoir si la possibilité de faire pousser des plantes dans les sous-sols de Mars et de la Lune était une perspective envisageable, ou quelque chose de totalement irréalisable. C’est ainsi qu’ils ont commencé à faire pousser des plantes sur des surfaces semblables à celles de Mars et de la Lune, mais reproduites par la NASA. À la suite des missions Apollo, et des robots qui sillonnent Mars depuis des années, les particularités de ces sols sont désormais connues et ne représentent plus une énigme.
Une fois le sol reconstitué disponible, ils y ont planté des graines : tomate, seigle, carotte, cresson, légumineuses ainsi que des plantes sauvages – arnica et moutarde des champs. À l’avenir, quand cultiver des plantes sur Mars ou la Lune deviendra une réalité, on imagine que cela se fera sous une serre contenant un air dont la composition est semblable à celui de la Terre.
En attendant, les sols de Mars et de la Lune sont pauvres, notamment en azote, indispensable aux plantes afin de fabriquer leurs protéines. Pour palier ce manque, les chercheurs estiment que l'on pourrait commencer par faire pousser des plantes sur la Terre, avant de les replanter dans l'espace.
Mais avant, l'expérience a commencé. Dans les sols martiens et lunaires reconstitués par la NASA, les scientifiques ont donc planté les graines, soit 20 pots par espèce et par genre de sol, avec des dispositifs contrôlant la lumière, la température et l'arrosage à l'eau déminéralisée. Un peu moins de deux mois plus tard, le contenu de chaque pot a été récupéré et séché dans un four à 70°C, et cela, pendant 24 heures.
Les résultats sont… pour le moins, mitigés. En effet, même si le support martien s’est révélé le plus performant par rapport à celui de la Lune au pH élevé, la grande majorité des plantes se sont maintenues, mais la question de la prolifération reste compliquée...
Sur les 14 espèces testées, 3 seulement ont atteint l’étape de la floraison, le seigle, le cresson et la moutarde des champs. Mais seules les 2 dernières ont pu donner des graines. Cultiver les sols de Mars et de la Lune, sera forcément un travail de longue haleine mais absolument pas dénué de sens. Il est important de s’y atteler, et de continuer à défricher le terrain, si on peut dire...
Là, enfin, réalité et science-fiction se rejoignent. Dans cette étude, il est en effet question, quand Mars et la Lune seront habités par des humains, ce qui représente déjà une perspective réjouissante, de cultiver ces terres afin de produire de la nourriture. Autrement dit, de « Cultiver des plantes sur place », plutôt que d’importer des aliments, expliquent les chercheurs néerlandais.
Avant de se lancer, ces derniers ont voulu savoir si la possibilité de faire pousser des plantes dans les sous-sols de Mars et de la Lune était une perspective envisageable, ou quelque chose de totalement irréalisable. C’est ainsi qu’ils ont commencé à faire pousser des plantes sur des surfaces semblables à celles de Mars et de la Lune, mais reproduites par la NASA. À la suite des missions Apollo, et des robots qui sillonnent Mars depuis des années, les particularités de ces sols sont désormais connues et ne représentent plus une énigme.
Une fois le sol reconstitué disponible, ils y ont planté des graines : tomate, seigle, carotte, cresson, légumineuses ainsi que des plantes sauvages – arnica et moutarde des champs. À l’avenir, quand cultiver des plantes sur Mars ou la Lune deviendra une réalité, on imagine que cela se fera sous une serre contenant un air dont la composition est semblable à celui de la Terre.
En attendant, les sols de Mars et de la Lune sont pauvres, notamment en azote, indispensable aux plantes afin de fabriquer leurs protéines. Pour palier ce manque, les chercheurs estiment que l'on pourrait commencer par faire pousser des plantes sur la Terre, avant de les replanter dans l'espace.
Mais avant, l'expérience a commencé. Dans les sols martiens et lunaires reconstitués par la NASA, les scientifiques ont donc planté les graines, soit 20 pots par espèce et par genre de sol, avec des dispositifs contrôlant la lumière, la température et l'arrosage à l'eau déminéralisée. Un peu moins de deux mois plus tard, le contenu de chaque pot a été récupéré et séché dans un four à 70°C, et cela, pendant 24 heures.
Les résultats sont… pour le moins, mitigés. En effet, même si le support martien s’est révélé le plus performant par rapport à celui de la Lune au pH élevé, la grande majorité des plantes se sont maintenues, mais la question de la prolifération reste compliquée...
Sur les 14 espèces testées, 3 seulement ont atteint l’étape de la floraison, le seigle, le cresson et la moutarde des champs. Mais seules les 2 dernières ont pu donner des graines. Cultiver les sols de Mars et de la Lune, sera forcément un travail de longue haleine mais absolument pas dénué de sens. Il est important de s’y atteler, et de continuer à défricher le terrain, si on peut dire...