Une traçabilité renforcée pour les fromages labellisés
Le Parmigiano Reggiano est vendu à un prix plus élevé que le « simple » Parmesan. Protégé par le label AOC (équivalent de l’AOP en France), il doit respecter des critères stricts pour mériter son nom. Produit uniquement dans la région d'Emilie-Romagne, au nord de l'Italie, il doit suivre des normes et techniques de production précises et être vieilli pendant au moins un an. Face à la popularité croissante de ce fromage, les contrefaçons sont devenues un véritable casse-tête pour les autorités italiennes. C'est là qu'interviennent les micro-puces. Pas plus grosse qu’un grain de sable, elles sont intégrées à l'étiquette comestible des meules.
Il aurait été étrange que dans le pays aux mille fromages, aucun d’entre eux n’ait été sujet à cette nouvelle technologie. C’est notre fameux Comté qui a été choisi, à l’initiative du Centre interprofessionnel du gruyère de comté (CIGC) pour des premiers tests.
Ces micro puces, que l’on peut assimiler à un mini code-barres, permettent de vérifier leur origine et d’assurer la traçabilité de leurs ingrédients.
Il aurait été étrange que dans le pays aux mille fromages, aucun d’entre eux n’ait été sujet à cette nouvelle technologie. C’est notre fameux Comté qui a été choisi, à l’initiative du Centre interprofessionnel du gruyère de comté (CIGC) pour des premiers tests.
Ces micro puces, que l’on peut assimiler à un mini code-barres, permettent de vérifier leur origine et d’assurer la traçabilité de leurs ingrédients.
Vers un suivi personnalisé de nos produits labellisés
Contrairement aux plaques traditionnelles (vertes pour le comté, rouges pour l'emmental) où l'information est statique, les puces peuvent offrir un large suivi de données. Ce suivi personnalisé pourraient permettre, par exemple, de connaître son processus de fabrication et de conservation : lieu de fabrication, date, nombre de brossages, de retournements, salages, etc.
Ces micro-puces électroniques, développées par la société Labeylis en France pour le Comté, ont un autre atout : elles devraient permettre de repérer rapidement les fromages présentant des défauts sanitaires. Les produits laitiers étant particulièrement sujets à ce type de défauts, les fromages à risque pourraient facilement être identifiables et retirés au moment de la mise en vente, garantissant ainsi la santé du consommateur.
Ces micro-puces électroniques, développées par la société Labeylis en France pour le Comté, ont un autre atout : elles devraient permettre de repérer rapidement les fromages présentant des défauts sanitaires. Les produits laitiers étant particulièrement sujets à ce type de défauts, les fromages à risque pourraient facilement être identifiables et retirés au moment de la mise en vente, garantissant ainsi la santé du consommateur.
Une technologie qui devrait vite se développer
La mise en place de ces puces représente un investissement significatif. Plus de 300.000 euros ont été investi par Labeylis sur quatre ans en recherche et développement pour cette technologie.
Vers une adoption généralisée ? Si les phases de tests des micro-puces s'avèrent concluante (durabilité de la puce dans le temps et selon les différents types de croûtes), cette technologie pourrait vite être adoptée à grande échelle et séduire de nombreux autres secteurs.
Vers une adoption généralisée ? Si les phases de tests des micro-puces s'avèrent concluante (durabilité de la puce dans le temps et selon les différents types de croûtes), cette technologie pourrait vite être adoptée à grande échelle et séduire de nombreux autres secteurs.