Un projet de sauvetage porté par les salariés
Le tribunal de commerce d’Orléans a validé l'offre de reprise portée par la Scop, un projet de coopérative soutenu et porté par la direction de Duralex. Ce choix a été préféré à deux autres offres industrielles, notamment celle de la holding Tourres et Cie, qui proposait une restructuration avec la suppression d'une quarantaine d'emplois, et celle de Carlesimo Investissements, qui prévoyait de ne garder que 125 salariés sur les 228.
De son côté, la Scop garantissait la sauvegarde de l'ensemble des 228 emplois de l'emblématique verrerie française. Appuyée par plus de la moitié des salariés de Duralex, cent-cinquante d'entre eux avaient investi dans la Scop 500 euros chacun, selon la CFDT, syndicat majoritaire. Cette offre de reprise a reçu le soutien des élus locaux, y compris la région Centre-Val de Loire, qui a promis des garanties bancaires pour faciliter la transition. Voyant ces soutiens et engagements pour la préservation de Duralex, le tribunal d'Orléans en a conclu que le projet de la Scop « répond de manière plus favorable au maintien durable de l'emploi et présente un projet industriel et marketing cohérent et sérieux avec des garanties fortes ».