Peut-on parler de mégalomanie ? Tout dépend de l'angle où on se place. Et en l'occurrence, on parle d'un prisme économique. Ce qui est sûr, c’est que le développement de Google s’étend, voir décolle. On pourrait même dire plus, et parler de conquête de l’espace. En effet, aujourd’hui, et selon des informations du Wall Street Journal, le géant américain de l’Internet vise le ciel. Il souhaite mettre en orbite, pas moins de 180 satellites. La motivation, altruiste et pas lucrative pour un sou, de Google, est de permettre aux personnes habitant dans des régions reculées, d’avoir accès à Internet. Avec ces futurs satellites, Google pourra remporter son pari : connecter l’intégralité de la planète à Internet…
Pour se faire, l’incontournable société de Mountain View, en Californie, devra débourser plus d'un milliard de dollars afin de rendre viables ces satellites, capables, dans le futur, d’apporter Internet dans des coins isolés du globe. À l’heure actuelle, la filière de Google consacrée aux satellites, O3b Networks Ltd, espèrent en lancer 180. Ce chiffre en revanche, pourrait être multiplié par deux, ce qui, de fait, porterait l’addition de Google à trois milliards de dollars.
Après avoir racheté, en avril dernier, la société Titan Aerospace, qui fabrique des drones volants à haute altitude, pour parfaire son projet, Google pourrait bien faire main basse sur les petits satellites de Skybox Imaging, qui, une fois lancés en orbite, circulent à une altitude basse. Si rien ne filtre du côté de Google, la rumeur enfle et le rachat de Skybox Imaging, une entreprise spécialisée dans l'imagerie par satellite, pourrait être rapidement annoncé.
Une fois dans son escarcelle, Skybox Imaging, pourrait permettre à Google de lancer son escadrille de petits satellites, indispensables pour faire évoluer ses départements de cartographie, Maps et Earth. Au-delà, avec une flotte de satellites, le but de Google est de couvrir des zones du globe isolées qui ne bénéficient pas aujourd’hui, d’une connexion à Internet.
Économiquement, cela représente un marché exponentiel : ne serait-ce qu’aux États-Unis, 20% des habitants n’ont pas accès à Internet, et plus largement, à l’échelle du monde, moins de la moitié de la planète... Pour y remédier, différents projets sortent des labos de Google X, comme celui appelé Loon, et imaginé il y a trois ans : des ballons gonflés à l’hélium permettant une couverture 3G sur une surface importante.
En attendant la flottille de petits satellites Google, Facebook est aussi sur le coup, parce qu’il faut bien le dire, personne n’a envie de laisser passer l’occasion de connecter le monde entier, et le marché qui va avec ! Le réseau social a ainsi racheté une entreprise rivale de Titan Aerospace, la société anglaise, Ascenta, spécialisée dans les drones à énergie solaire.
Si le projet de Google semble plus concret, Google et Facebook jouent la montre. L’enjeu est de taille : rendre possible l’accès à Internet, partout dans le monde. Résultat, pour gagner, tout est étudié, des avions, des drones, des ballons et des satellites. La bataille de l’espace a commencé.
Pour se faire, l’incontournable société de Mountain View, en Californie, devra débourser plus d'un milliard de dollars afin de rendre viables ces satellites, capables, dans le futur, d’apporter Internet dans des coins isolés du globe. À l’heure actuelle, la filière de Google consacrée aux satellites, O3b Networks Ltd, espèrent en lancer 180. Ce chiffre en revanche, pourrait être multiplié par deux, ce qui, de fait, porterait l’addition de Google à trois milliards de dollars.
Après avoir racheté, en avril dernier, la société Titan Aerospace, qui fabrique des drones volants à haute altitude, pour parfaire son projet, Google pourrait bien faire main basse sur les petits satellites de Skybox Imaging, qui, une fois lancés en orbite, circulent à une altitude basse. Si rien ne filtre du côté de Google, la rumeur enfle et le rachat de Skybox Imaging, une entreprise spécialisée dans l'imagerie par satellite, pourrait être rapidement annoncé.
Une fois dans son escarcelle, Skybox Imaging, pourrait permettre à Google de lancer son escadrille de petits satellites, indispensables pour faire évoluer ses départements de cartographie, Maps et Earth. Au-delà, avec une flotte de satellites, le but de Google est de couvrir des zones du globe isolées qui ne bénéficient pas aujourd’hui, d’une connexion à Internet.
Économiquement, cela représente un marché exponentiel : ne serait-ce qu’aux États-Unis, 20% des habitants n’ont pas accès à Internet, et plus largement, à l’échelle du monde, moins de la moitié de la planète... Pour y remédier, différents projets sortent des labos de Google X, comme celui appelé Loon, et imaginé il y a trois ans : des ballons gonflés à l’hélium permettant une couverture 3G sur une surface importante.
En attendant la flottille de petits satellites Google, Facebook est aussi sur le coup, parce qu’il faut bien le dire, personne n’a envie de laisser passer l’occasion de connecter le monde entier, et le marché qui va avec ! Le réseau social a ainsi racheté une entreprise rivale de Titan Aerospace, la société anglaise, Ascenta, spécialisée dans les drones à énergie solaire.
Si le projet de Google semble plus concret, Google et Facebook jouent la montre. L’enjeu est de taille : rendre possible l’accès à Internet, partout dans le monde. Résultat, pour gagner, tout est étudié, des avions, des drones, des ballons et des satellites. La bataille de l’espace a commencé.