Chez Canal, on ne s’embarrasse pas avec le qu’en dira-t-on. Et la peur des critiques après avoir saqué la moindre once d’impertinence n’existe pas. Ainsi la décision était tombée, sèche, pour Sébastien Thoen. L’humoriste est dégagé du groupe Canal pour avoir participé à une parodie de l’émission du journaliste Pascal Praud. Une décision qui avait été largement commentée et avait aussi donné une large publicité au sketch. On aurait pu alors penser que cette publicité négative aurait poussé la direction à hésiter au prochain épisode. Il n’en a rien été.
« Mis à pied il y a deux semaines par sa direction, le présentateur vedette de Canal+ est convoqué, vendredi 18 décembre, à un entretien préalable à une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. Son faux pas ? « Avoir utilisé l’antenne » de Canal+, le 5 décembre, pour affirmer que son collègue, « l’ami Sébastien Thoen », n’avait pas eu « la sortie qu’il aurait méritée », et lui avoir souhaité « bon vent ». Dans l’attente de ce rendez-vous, M. Guy, commentateur de matchs de football au style singulier entré à Canal+ en 1997, garde le silence. Sollicité par Le Monde, Gérald-Brice Viret, le directeur des programmes et des antennes de Canal+, ne souhaite pas davantage s’exprimer. Les soutiens de M. Guy se taisent aussi, craignant de lui causer du tort, même involontairement » raconte le quotidien.
Finalement, la stratégie est plus simple. Inspirer la peur aux collaborateurs pour que les impertinences cessent. Pas de place pour les critiques et aucune personnalité – fusse-t-elle une figure populaire de la chaine – ne peut y déroger. Car si Stéphane Guy est un visage historique du département sportif de la chaine, Sébastien Thoen était chroniqueur hebdomadaire d’une émission de sport et présentateur d’une émission mensuelle. Aucune tête ne dépassera. Et après plusieurs années de reprises du groupe par Vincent Bolloré, le message va bien finir par passer : l’impertinence n’est plus au programme.
« Mis à pied il y a deux semaines par sa direction, le présentateur vedette de Canal+ est convoqué, vendredi 18 décembre, à un entretien préalable à une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. Son faux pas ? « Avoir utilisé l’antenne » de Canal+, le 5 décembre, pour affirmer que son collègue, « l’ami Sébastien Thoen », n’avait pas eu « la sortie qu’il aurait méritée », et lui avoir souhaité « bon vent ». Dans l’attente de ce rendez-vous, M. Guy, commentateur de matchs de football au style singulier entré à Canal+ en 1997, garde le silence. Sollicité par Le Monde, Gérald-Brice Viret, le directeur des programmes et des antennes de Canal+, ne souhaite pas davantage s’exprimer. Les soutiens de M. Guy se taisent aussi, craignant de lui causer du tort, même involontairement » raconte le quotidien.
Finalement, la stratégie est plus simple. Inspirer la peur aux collaborateurs pour que les impertinences cessent. Pas de place pour les critiques et aucune personnalité – fusse-t-elle une figure populaire de la chaine – ne peut y déroger. Car si Stéphane Guy est un visage historique du département sportif de la chaine, Sébastien Thoen était chroniqueur hebdomadaire d’une émission de sport et présentateur d’une émission mensuelle. Aucune tête ne dépassera. Et après plusieurs années de reprises du groupe par Vincent Bolloré, le message va bien finir par passer : l’impertinence n’est plus au programme.