Les défenseurs de la privatisation de la gestion des amendes vont se heurter à un nouvel argument, et étayé par des faits. La Mairie de Paris a finalement décidé de porter plainte contre l’un de deux sous-traitants privés qui gèrent les contrôles de stationnement et les amendes pour la ville, Streeteo. « Depuis le 1er janvier 2018, dans le cadre de la réforme permise par la loi sur les métropoles, qui a municipalisé la gestion du stationnement, l'exécutif parisien avait décidé de confier au privé la gestion des parcmètres et des amendes. Les deux prestataires externes choisis sont Moovia et Streeteo. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour faux et escroquerie après des dysfonctionnements constatés dans le contrôle du stationnement payant dans la capitale. Streeteo est notamment accusé d’avoir réalisé des milliers de contrôles fictifs. Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance astucieuse » résume RTL.
Si les faits révélés par la presse venaient à être confirmés par la justice, Streeteo aurait ainsi demandé à ses salariés de réaliser des milliers de faux contrôles pour justifier une importante activité auprès de la Mairie de Paris.
Pour autant, la mairie refuse de remettre en question le nouveau système d’organisation des PV pour la capitale. « On entend parler que d’un prestataire et pas de l’autre. Ce qui prouve que tout peut également bien se passer. Le système des FPS n’est pas mauvais. La preuve, on voit qu’il y a davantage de places de stationnement dans Paris. Simplement, l’un des prestataires n’a pas travaillé dans les règles de l’art » explique un élu chargé du dossier, cité par RTL.
Si les faits révélés par la presse venaient à être confirmés par la justice, Streeteo aurait ainsi demandé à ses salariés de réaliser des milliers de faux contrôles pour justifier une importante activité auprès de la Mairie de Paris.
Pour autant, la mairie refuse de remettre en question le nouveau système d’organisation des PV pour la capitale. « On entend parler que d’un prestataire et pas de l’autre. Ce qui prouve que tout peut également bien se passer. Le système des FPS n’est pas mauvais. La preuve, on voit qu’il y a davantage de places de stationnement dans Paris. Simplement, l’un des prestataires n’a pas travaillé dans les règles de l’art » explique un élu chargé du dossier, cité par RTL.