Manger de la viande serait viril. En attendant, l’étude du CIRC, le Centre international de recherche sur le cancer, met en lumière un lien entre cancer du colon et consommation de viande rouge. Aujourd'hui, on peut se demander si les résultats de cette étude vont décourager les carnivores ? Ces derniers, pourtant, « tentent un come-back » comme le titre Next. Et ce retour, initié bien avant la publication de l’étude du CIRC, se fait en fanfare. Depuis quelques mois, des revues dédiées sont lancées, des restaurants et des bouchers branchés ouvrent ça et là. Avec l’idée, avance Next, que « l’homme moderne aurait besoin d’être carnassier pour être viril. » Théo Ribeton, critique cinéma et journaliste spécialisé dans les questions liées au végétarisme et au bien-être animal explique à Next : « les hommes sentent que l’idéologie carniste est en fin de vie, alors ils se raccrochent à cette relation entre viande rouge et masculinité. »
Surtout, la consommation de viande, viendrait se poser en contrepied au végétarisme, mouvement rasoir s’il en est. Déprimant dans tous les cas, et aux dernières nouvelles, dénué de virilité. « Il y a dans ce retour à la viande assez récent une forme de réaction végéphobe », explique à Next, Théo Ribeton. Ainsi, le mouvement végétarien deviendrait une pratique réservée aux femmes. Et pour plaire aux hommes qui revendiquent ce retour à la consommation de viande, pléiade de magazines leur donnent raison. Il y a les généralistes, comme Lui ou Vice, vantant les bienfaits de la chasse, des revues spécialisées comme Beef, lancée en 2014. Sur le thème du barbecue, les émissions de télévision tentent également le coup. La chaîne D8 a ainsi lancé les Rois du barbecue. À voir si la sauce prend.
Pour aller plus loin, des pratiques alimentaires, certes extrêmes, se targuent d’imiter « l’alimentation de l’homme des cavernes à base de viande, de végétaux et de graines » détaille Next. C’est le régime paléolithique. Radical aussi, et difficile à suivre en ville, le courant eat what you kill dont le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, serait adepte. Ceci dit, l’histoire ne dit pas comment il se débrouille dans la Silicon Valley à vivre de chasse et de cueillette… C'est une façon, explique Next, de « justifier moralement leur consommation carnée en se chargeant eux-mêmes du sacrifice animal. » Plus simple pour manger de la viande, aller au restaurant ! À Paris, deux restaurants dont la viande est la spécialité, ont ouvert, le Flesh et The Beast. Ouvertures, dont le New York Times s’est fait l’écho. Sur le mode texan, The Beast propose des plats carnés bien-sûr, cuits au fumoir. Pour les amateurs de travers de porc, les ribs, de poitrine de bœuf, les briskets. Contre toute attente, il paraît que la clientèle est mixte.
Surtout, la consommation de viande, viendrait se poser en contrepied au végétarisme, mouvement rasoir s’il en est. Déprimant dans tous les cas, et aux dernières nouvelles, dénué de virilité. « Il y a dans ce retour à la viande assez récent une forme de réaction végéphobe », explique à Next, Théo Ribeton. Ainsi, le mouvement végétarien deviendrait une pratique réservée aux femmes. Et pour plaire aux hommes qui revendiquent ce retour à la consommation de viande, pléiade de magazines leur donnent raison. Il y a les généralistes, comme Lui ou Vice, vantant les bienfaits de la chasse, des revues spécialisées comme Beef, lancée en 2014. Sur le thème du barbecue, les émissions de télévision tentent également le coup. La chaîne D8 a ainsi lancé les Rois du barbecue. À voir si la sauce prend.
Pour aller plus loin, des pratiques alimentaires, certes extrêmes, se targuent d’imiter « l’alimentation de l’homme des cavernes à base de viande, de végétaux et de graines » détaille Next. C’est le régime paléolithique. Radical aussi, et difficile à suivre en ville, le courant eat what you kill dont le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, serait adepte. Ceci dit, l’histoire ne dit pas comment il se débrouille dans la Silicon Valley à vivre de chasse et de cueillette… C'est une façon, explique Next, de « justifier moralement leur consommation carnée en se chargeant eux-mêmes du sacrifice animal. » Plus simple pour manger de la viande, aller au restaurant ! À Paris, deux restaurants dont la viande est la spécialité, ont ouvert, le Flesh et The Beast. Ouvertures, dont le New York Times s’est fait l’écho. Sur le mode texan, The Beast propose des plats carnés bien-sûr, cuits au fumoir. Pour les amateurs de travers de porc, les ribs, de poitrine de bœuf, les briskets. Contre toute attente, il paraît que la clientèle est mixte.