Voilà une expérience hors du commun et passionnante. Le journaliste Vincent Glad, (Slate.fr et Canal +), s’en fait l’écho dans Libération : il rapporte comment Julia Weist, une artiste new-yorkaise, a trouvé un mot qui n’existait pas sur Internet. Une gageure. Si on part du principe que Google scanne à peu près tout, on se trompe. Et quelque part, c’est rassurant. Mais pas pour longtemps...
Julia Weist a donc fait émerger un mot anglais, introuvable sur Internet. On imagine qu’elle a bien dû ramer. Mais le résultat vaut la peine. Elle a trouvé parbunkells, un mot appartenant au vocable maritime du XVIIème siècle. Pas moins. Parbunkells signifie « trévires » que tout le monde ne connaît pas forcément en Français non plus. Si « trévires » désigne un « cordage frappé en double au sommet d’un plan incliné, pour la manutention de charges cylindriques », beaucoup l'ignorent. Pourtant, on le trouve sur Internet, contrairement à parbunkells (que l’on trouve maintenant !)
Pour en revenir à parbunkells, Julia Weist a affiché ce mot dans les grandes largeurs, sur un panneau placé au sommet d’un immeuble du Queens, à New York. L’installation quant à elle, s’est doublée d’une page sur Internet, première apparition du mot sur le Web. Mais cette primeur à fait long feu. Très vite en effet, le Net s’en est donné à cœur joie à propos de ce mot, tourné et retourné dans tous les sens. Ce n’est pas son sens qui importe. Juste le fait que jusqu’à présent, il était introuvable sur La Toile. Le souhait de l’artiste, que parbunkells soit préservé de l’Internet, est donc resté un vœu pieux.
Pour commencer, un blog new-yorkais s’est fait l’écho de cette installation, en s’engageant à ne pas vendre son âme au diable, c’est à dire, à le balancer sur Google. Las. Très vite, on l’a retrouvé sur Twitter, sur Reddit, un hashtag a également été créé. Et tout le monde s’en est mêlé. Du coup, 5 620 entrées existent aujourd'hui sur Google pour parbunkells. Pour Julia Weist, rapporte Vincent Glad dans Libération : « Si vous créez un vide et suggérez qu’il y a un intérêt à ce que l’Internet ne le remplisse pas, l’Internet va vous montrer pourquoi il doit y être. » Plus largement, pour Vincent Glad, c’est « une variante de l'effet « Streisand » : chercher à empêcher la divulgation d’une information revient souvent à rendre cette information plus visible. » De quoi réfléchir au buzz. L’agitation provoquée par parbunkells a été créée de toute pièce. Par qui ? Par Internet. Et pour quoi ? Pour rien !
Julia Weist a donc fait émerger un mot anglais, introuvable sur Internet. On imagine qu’elle a bien dû ramer. Mais le résultat vaut la peine. Elle a trouvé parbunkells, un mot appartenant au vocable maritime du XVIIème siècle. Pas moins. Parbunkells signifie « trévires » que tout le monde ne connaît pas forcément en Français non plus. Si « trévires » désigne un « cordage frappé en double au sommet d’un plan incliné, pour la manutention de charges cylindriques », beaucoup l'ignorent. Pourtant, on le trouve sur Internet, contrairement à parbunkells (que l’on trouve maintenant !)
Pour en revenir à parbunkells, Julia Weist a affiché ce mot dans les grandes largeurs, sur un panneau placé au sommet d’un immeuble du Queens, à New York. L’installation quant à elle, s’est doublée d’une page sur Internet, première apparition du mot sur le Web. Mais cette primeur à fait long feu. Très vite en effet, le Net s’en est donné à cœur joie à propos de ce mot, tourné et retourné dans tous les sens. Ce n’est pas son sens qui importe. Juste le fait que jusqu’à présent, il était introuvable sur La Toile. Le souhait de l’artiste, que parbunkells soit préservé de l’Internet, est donc resté un vœu pieux.
Pour commencer, un blog new-yorkais s’est fait l’écho de cette installation, en s’engageant à ne pas vendre son âme au diable, c’est à dire, à le balancer sur Google. Las. Très vite, on l’a retrouvé sur Twitter, sur Reddit, un hashtag a également été créé. Et tout le monde s’en est mêlé. Du coup, 5 620 entrées existent aujourd'hui sur Google pour parbunkells. Pour Julia Weist, rapporte Vincent Glad dans Libération : « Si vous créez un vide et suggérez qu’il y a un intérêt à ce que l’Internet ne le remplisse pas, l’Internet va vous montrer pourquoi il doit y être. » Plus largement, pour Vincent Glad, c’est « une variante de l'effet « Streisand » : chercher à empêcher la divulgation d’une information revient souvent à rendre cette information plus visible. » De quoi réfléchir au buzz. L’agitation provoquée par parbunkells a été créée de toute pièce. Par qui ? Par Internet. Et pour quoi ? Pour rien !