Stellantis quitte l’ACEA car elle a pas défendu le thermique…
Pixabay/Wal_172619
L’annonce a été faite le 13 juin 2022, au lendemain de la décision de l’Union européenne d’interdire la vente de voitures neuves avec motorisation thermique dès 2035 : Stellantis, le nouveau groupe issu de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler, a décidé de quitter l’ACEA. La fin de la collaboration devrait intervenir avant la fin de l’année 2022, selon le communiqué de presse publié par le constructeur, sans que soit donnée une date exacte.
Stellantis n’a pas rendues publiques les raisons précises de cette décision historique, mais le groupe pourrait en vouloir à l’ACEA de ne pas avoir suffisamment défendu les motorisations thermiques. Le groupe franco-italien misait en effet sur une prolongation concernant les voitures avec motorisation hybride qui sont présentées par les constructeurs comme moins polluantes. Or les hybrides seront interdites comme les thermiques, surtout que de gros doutes concernant les émissions de CO2 mises en avant par les constructeurs sont nés.
Stellantis n’a pas rendues publiques les raisons précises de cette décision historique, mais le groupe pourrait en vouloir à l’ACEA de ne pas avoir suffisamment défendu les motorisations thermiques. Le groupe franco-italien misait en effet sur une prolongation concernant les voitures avec motorisation hybride qui sont présentées par les constructeurs comme moins polluantes. Or les hybrides seront interdites comme les thermiques, surtout que de gros doutes concernant les émissions de CO2 mises en avant par les constructeurs sont nés.
… et Volvo car la transition surviendrait trop tard
Après Stellantis, c’est au tour de Volvo, constructeur suédois propriété du groupe Geely, d’annoncer le 11 juillet 2022 son départ de l’ACEA. Si, là aussi, les raisons précises ne sont pas annoncées, on peut lire dans le communiqué que « la stratégie et les ambitions de développement durable de Volvo Cars ne sont pas pleinement alignées avec le positionnement et la méthode de travail de l'ACEA à ce stade ».
Paradoxalement, Volvo serait en train de critiquer l’ACEA pour avoir accepté une obligation trop tardive de la fin des motorisations thermiques. Le groupe suédois a milité pour une accélération de la transition vers le tout électrique qu’il espérait survenir dès 2030.
Paradoxalement, Volvo serait en train de critiquer l’ACEA pour avoir accepté une obligation trop tardive de la fin des motorisations thermiques. Le groupe suédois a milité pour une accélération de la transition vers le tout électrique qu’il espérait survenir dès 2030.