Rennes : l’exemple à (ne pas) suivre
L’affaire des terrasses chauffées, au niveau politique, a commencé en 2019 lorsque la municipalité de Rennes a décidé d’interdire, dès le 1er janvier 2020, toutes les terrasses chauffées. La raison ? L’urgence climatique et le fait que chauffer des terrasses est extrêmement énergivore. Depuis, le débat fait rage entre les commerçants, qui ne veulent pas, et les élus qui estiment nécessaire de faire un geste pour la planète.
L’impact, sur la consommation énergétique française, du chauffage en terrasse n’est pas anodin : selon une étude NégaWatt, chauffer une terrasse durant une saison hivernale revient à consommer autant d’électricité que neuf familles (hors chauffage et eau chaude) durant un an ou à rejeter dans l’atmosphère autant de CO2 qu’une voiture faisant trois fois le tour de la Terre. Par saison… et pour chaque terrasse. Or, plus de 70% des 15.000 établissements avec terrasse d’Île-de-France disposeraient d’un chauffage extérieur.
L’impact, sur la consommation énergétique française, du chauffage en terrasse n’est pas anodin : selon une étude NégaWatt, chauffer une terrasse durant une saison hivernale revient à consommer autant d’électricité que neuf familles (hors chauffage et eau chaude) durant un an ou à rejeter dans l’atmosphère autant de CO2 qu’une voiture faisant trois fois le tour de la Terre. Par saison… et pour chaque terrasse. Or, plus de 70% des 15.000 établissements avec terrasse d’Île-de-France disposeraient d’un chauffage extérieur.
Pour Agnès Buzyn il faut opter pour un « usage raisonné »
Faisant fi de l’impact écologique des terrasses chauffées, Agnès Buzyn, nouvelle candidate LaRem à la mairie de Paris après l’abandon de Benjamin Griveaux, opterait plutôt pour un « usage raisonné » des radiateurs de terrasse, selon ses déclarations sur Europe 1 le 24 février 2020, sans définir ce qu’est cet usage.
« On ne va pas interdire toutes les terrasses chauffées parce que c'est l'âme de Paris d'être à une terrasse de café » a-t-elle déclaré. La raison économique est donc plus importante que la raison écologique.
« On ne va pas interdire toutes les terrasses chauffées parce que c'est l'âme de Paris d'être à une terrasse de café » a-t-elle déclaré. La raison économique est donc plus importante que la raison écologique.