Londres : terrain d’expérimentation pour Amazon Go en Europe ?
Amazon avance à petits pas dans le commerce physique, dans tous les cas en ce qui concerne sa technologie Amazon Go. Celle-ci permet à n’importe quel client, via la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle, de ne pas avoir à passer en caisse : le client prend un produit sur l’étalage, l’IA l’ajoute à son panier… et le paiement est effectué automatiquement avec le compte Amazon associé au client lorsque celui-ci sort du magasin.
Une technologie expérimentale qui est disponible dans une vingtaine de magasins aux États-Unis, le premier ayant ouvert à Seattle où se trouve le QG du géant. Jusque-là uniquement lancée outre-Atlantique, elle est depuis le 4 mars 2021 proposée dans un premier magasin en Europe, très précisément dans le quartier d’Ealing Brodway à Londres.
Une technologie expérimentale qui est disponible dans une vingtaine de magasins aux États-Unis, le premier ayant ouvert à Seattle où se trouve le QG du géant. Jusque-là uniquement lancée outre-Atlantique, elle est depuis le 4 mars 2021 proposée dans un premier magasin en Europe, très précisément dans le quartier d’Ealing Brodway à Londres.
Un déploiement d’Amazon Fresh bientôt en Europe ?
L’avantage du déploiement à Londres est sans aucun doute le Brexit, finalisé le 31 janvier 2021 après des années de discussion houleuses entre l’Union européenne et le Royaume-Uni : cette sortie de l’UE permet au pays d’Élizabeth II de ne plus être sujet à certaines règles concernant la vie privée des utilisateurs ou encore l’utilisation des données, problèmes principaux, pour les opposants à Amazon Go, de cette technologie.
Ce pourrait être également le début, pour Amazon, du déploiement de ses supérettes Amazon Fresh en Europe, afin d’attaquer directement les géants de la distribution classique. Car si Amazon est en mesure de vendre des produits secs, le groupe lorgne depuis longtemps sur le marché du frais qui n’est, sur son site Internet, uniquement représenté que par des vendeurs tiers.
Ce pourrait être également le début, pour Amazon, du déploiement de ses supérettes Amazon Fresh en Europe, afin d’attaquer directement les géants de la distribution classique. Car si Amazon est en mesure de vendre des produits secs, le groupe lorgne depuis longtemps sur le marché du frais qui n’est, sur son site Internet, uniquement représenté que par des vendeurs tiers.