Une règle méconnue qui surprend
Parmi les multiples règles qui régissent les compétitions paralympiques, une en particulier pourrait surprendre. La Commission Paralympique Internationale (IPC) interdit en effet tout « affichage corporel », ce qui inclut les tatouages des anneaux olympiques. En 2016, lors des Championnats Européens de natation de l’IPC à Funchal, au Portugal, le nageur paralympique britannique Josef Craig en a fait les frais. Ayant remporté sa série du 100 mètres nage libre catégorie S8, il a été disqualifié pour ne pas avoir couvert son tatouage olympique situé sur son torse. Craig, atteint de paralysie cérébrale, a été informé de cette règle, mais n’avait pas jugé nécessaire de masquer son tatouage. La sanction a été immédiate.
Cette règle place les athlètes paralympiques dans une situation délicate. D'un côté, le tatouage des anneaux olympiques est pour beaucoup un symbole de leur réussite, un témoignage indélébile de leur passage aux Jeux Olympiques. D'un autre côté, afficher ce symbole pourrait leur coûter cher, voire entraîner leur disqualification.
Cette règle place les athlètes paralympiques dans une situation délicate. D'un côté, le tatouage des anneaux olympiques est pour beaucoup un symbole de leur réussite, un témoignage indélébile de leur passage aux Jeux Olympiques. D'un autre côté, afficher ce symbole pourrait leur coûter cher, voire entraîner leur disqualification.
Vers un changement sur la règle des tatouages ?
La règle de l'IPC concernant les tatouages olympiques est unique en son genre. L’IPC se distingue du Comité International Olympique (CIO), qui ne voit pas de problème à ce que les athlètes exhibent leurs tatouages des anneaux olympiques. Cette divergence entre les deux comités suscite des interrogations et des critiques, d’autant plus que le logo en question, conçu par Pierre de Coubertin en 1913, est devenu un emblème universel du sport.
Les équipes et les athlètes sont informés de cette réglementation lors des réunions techniques précédant les compétitions, mais cela ne diminue pas la frustration ressentie par ceux qui doivent masquer un symbole aussi important pour eux. Les critiques dénoncent une règle rigide et déconnectée de la réalité des athlètes. Pour eux, il est difficile de comprendre pourquoi un symbole aussi fortement associé à l'esprit sportif est considéré comme une forme d'« affichage publicitaire ». Ils appellent à une révision de cette règle, arguant qu’elle nuit à l’expression personnelle des athlètes et à leur fierté d’avoir participé aux Jeux Olympiques.
Les équipes et les athlètes sont informés de cette réglementation lors des réunions techniques précédant les compétitions, mais cela ne diminue pas la frustration ressentie par ceux qui doivent masquer un symbole aussi important pour eux. Les critiques dénoncent une règle rigide et déconnectée de la réalité des athlètes. Pour eux, il est difficile de comprendre pourquoi un symbole aussi fortement associé à l'esprit sportif est considéré comme une forme d'« affichage publicitaire ». Ils appellent à une révision de cette règle, arguant qu’elle nuit à l’expression personnelle des athlètes et à leur fierté d’avoir participé aux Jeux Olympiques.