NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Une réduction d'impôts à l'horizon de 2025 ?







6 Septembre 2023

Dans un contexte économique marqué par des fluctuations constantes, le gouvernement français envisage une réduction significative des impôts pour les ménages dès 2025. Cette initiative, qui vise principalement les classes moyennes, est perçue comme une réponse proactive aux défis économiques actuels.


Une promesse présidentielle en voie de réalisation

En mai 2023, le président français Emmanuel Macron avait promis une réduction des impôts pour les ménages, en particulier pour les classes moyennes avec des revenus mensuels compris entre 1 500 et 2 500 euros. Initialement prévue pour 2027, cette réduction pourrait être avancée à 2025, selon les déclarations du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, faites dans Le Figaro le 5 septembre 2023.

Cette mesure, représentant une enveloppe de deux milliards d'euros, est envisagée pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages français, qui est actuellement mis à l'épreuve par l'inflation alimentaire et d'autres facteurs économiques.

La mise en œuvre de cette baisse d'impôts n'est pas sans implications économiques. D'une part, le gouvernement français prévoit de présenter la loi de programmation des finances publiques (LPFP) en session extraordinaire, un texte législatif qui vise à réduire le niveau de la dette publique à 108% du PIB d'ici 2027, contre plus de 112% actuellement. Cette loi permettrait également de maintenir le déficit public en dessous de 3%.

D’autres mesures annoncées

D'autre part, le ministre Le Maire a souligné la fragilité de l'environnement économique actuel, citant des taux d'intérêt élevés et la situation économique de l'Allemagne, le principal partenaire économique de la France.

En complément de la réduction des impôts, le gouvernement envisage d'autres mesures. Dans le contexte actuel d'inflation alimentaire, une déduction fiscale de 75% pour les dons aux banques alimentaires sera maintenue en 2024, avec un plafond relevé à 1 000 euros. Cette initiative vise à encourager la solidarité envers les plus démunis, notamment dans le contexte actuel de hausse des prix.