Des milliers de poissons morts à Brécy-Brières dans les Ardennes
La scène est apocalyptique : sur les rives de l’Aisne, au niveau de la commune de Brécy-Brières, les pompiers et les pêcheurs sont à pied d’oeuvre depuis mercredi 12 août 2020. Des milliers de poissons morts flottent sur l’eau. « on a même trouvé des poissons morts de plus d'1,5 mètre de long » a déclaré au Parisien Daniel Drivière, président de la société de pêche de Challerange, qui estime que l’affaire est une véritable « catastrophe » pour l’environnement.
La préfecture des Ardennes donne la raison de cette surmortalité : « la diminution de la teneur en oxygène dans l'eau ». Et la cause de cette diminution ne ferait aucun doute : elle proviendrait de l’usine Nestlé à proximité, située à Challerange et spécialisée dans la production de dosettes de café pour la machine Dolce Gusto du géant.
La préfecture des Ardennes donne la raison de cette surmortalité : « la diminution de la teneur en oxygène dans l'eau ». Et la cause de cette diminution ne ferait aucun doute : elle proviendrait de l’usine Nestlé à proximité, située à Challerange et spécialisée dans la production de dosettes de café pour la machine Dolce Gusto du géant.
Un débordement involontaire et une plainte
Nestlé a confirmé avoir connu, dans sa station d’épuration, un « débordement ponctuel et involontaire d'effluents de boues biologiques, sans présence de produits chimiques » dimanche 9 août 2020 dans la soirée. Le groupe déclare avoir immédiatement réagi dès qu’il a eu connaissance de ce débordement, mais malgré tout il aura duré près de trois heures.
Alors qu’un barrage pour contenir la pollution dans l’Aisne a été mis en place dès que possible, les conséquences sont dramatiques : « sur 6 à 8 km, tout a été dévasté », se désole dans les colonnes du Parisien Michel Adam, président de la Fédération de pêche des Ardennes. Sa fédération a d’ailleurs déposé une plainte à l’encontre de Nestlé mercredi 12 août 2020.
Alors qu’un barrage pour contenir la pollution dans l’Aisne a été mis en place dès que possible, les conséquences sont dramatiques : « sur 6 à 8 km, tout a été dévasté », se désole dans les colonnes du Parisien Michel Adam, président de la Fédération de pêche des Ardennes. Sa fédération a d’ailleurs déposé une plainte à l’encontre de Nestlé mercredi 12 août 2020.