Il y a des exceptions et on en entend beaucoup parler. Mais ces quelques « success story » masquent mal la réalité de l’ascenseur social français. D’après une étude de France Stratégie il faut en moyenne 180 ans pour qu’un descendant d’une famille pauvre atteigne le revenu moyen. « C'est l'un des paradoxes de l'Hexagone : alors que la France peut se prévaloir d'être l'un des pays où les inégalités de revenus sont les moins prononcées grâce à son système de redistribution, elle fait figure de mauvais élève pour ce qui est de l'égalité des chances. L'étude que publie ce vendredi France Stratégie vient donner corps à ce diagnostic d'un ascenseur social en panne. Et répond sans surprise par la négative à la question qu'elle pose en préambule de sa note : « Nés sous la même étoile? » » rapporte Le Figaro.
Les chiffres sont en effet impressionnant alors que l’égalité des chances est sur toutes les lèvres. « Parmi les 10% d'individus les plus modestes, plus de la moitié sont enfants d'ouvrier, contre seulement 10% d'enfants de cadre supérieur. À l'opposé de l'échelle des revenus, le constat est à l'avenant. On trouve cette fois moins d'un enfant d'ouvrier sur cinq dans les 10% des Français les plus riches, et les enfants de cadre représentent même plus de la moitié des 1% les plus aisés » lit-on plus loin.
Et l’école dans tout ça ? Il semble bien qu’elle fasse partie du problème. C’est en effet le diplôme qui joue pour beaucoup. Or l’accès à celui-ci est très largement dépendant de la classe sociale des parents. « La publication de cette étude intervient alors que le gouvernement a annoncé mercredi dernier le report de son plan pauvreté. Un délai dont l'exécutif profitera peut-être pour porter un œil attentif à cette note, venue illustrer par les chiffres «l'assignation à résidence» que ce plan entend enrayer » conclue Le Figaro.
Les chiffres sont en effet impressionnant alors que l’égalité des chances est sur toutes les lèvres. « Parmi les 10% d'individus les plus modestes, plus de la moitié sont enfants d'ouvrier, contre seulement 10% d'enfants de cadre supérieur. À l'opposé de l'échelle des revenus, le constat est à l'avenant. On trouve cette fois moins d'un enfant d'ouvrier sur cinq dans les 10% des Français les plus riches, et les enfants de cadre représentent même plus de la moitié des 1% les plus aisés » lit-on plus loin.
Et l’école dans tout ça ? Il semble bien qu’elle fasse partie du problème. C’est en effet le diplôme qui joue pour beaucoup. Or l’accès à celui-ci est très largement dépendant de la classe sociale des parents. « La publication de cette étude intervient alors que le gouvernement a annoncé mercredi dernier le report de son plan pauvreté. Un délai dont l'exécutif profitera peut-être pour porter un œil attentif à cette note, venue illustrer par les chiffres «l'assignation à résidence» que ce plan entend enrayer » conclue Le Figaro.