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La Chine aurait testé une technologie de bombardement nucléaire par voie spatiale. C’est le Financial Timesqui a révélé l’information, s’appuyant sur plusieurs sources proches des renseignements américains. « Après avoir tourné autour de la planète, l’engin aurait replongé dans l’atmosphère, et le missile aurait frappé la terre à une trentaine de kilomètres de sa cible. Selon le FT, l’évènement a surpris le renseignement militaire américain, car il témoignerait de progrès très rapides de la Chine dans le domaine hypersonique (les vitesses au-delà de Mach 5). Pékin avait annoncé son premier test de planeur hypersonique dans l’atmosphère en 2014. Lundi, le ministère chinois des affaires étrangères a nié l’évènement, évoquant, un « test de routine d’un véhicule spatial pour vérifier la technologie des engins spatiaux réutilisables », en juillet. « Cela améliorera certainement la qualité de sa dissuasion nucléaire pour assurer que les Etats-Unis abandonnent leur idée d’un chantage nucléaire contre la Chine », a cependant commenté Hu Xijin, du quotidien nationaliste Global Times, validant l’hypothèse d’un prototype militaire », compile Le Monde.
Le procédé consisterait à faire passer en dehors de l’atmosphère un missile pour ensuite le faire entrer plus près de son lieu d’impact. « L’avantage du FOBS est qu’il pourrait déjouer les radars américains d’alerte avancée couvrant le pôle Nord, mais aussi attaquer par le pôle Sud, moins observé par les satellites, grâce à sa grande manœuvrabilité. Un tel engin « passe un temps en orbite, mais repique vers la Terre avant d’avoir effectué les quatre-vingt-dix minutes de tour complet de la planète », a expliqué Laura Grego, physicienne du Massachusetts Institute of Technology (MIT), sur son compte Twitter. Soit un vol d’environ soixante-dix minutes. « On pourrait aussi bien employer un ICBM, qui met de vingt à quarante minutes à atteindre sa cible. L’avantage ici est de tromper les défenses antimissiles » avec une trajectoire qui restera imprévisible » continue le quotidien français.
Le procédé consisterait à faire passer en dehors de l’atmosphère un missile pour ensuite le faire entrer plus près de son lieu d’impact. « L’avantage du FOBS est qu’il pourrait déjouer les radars américains d’alerte avancée couvrant le pôle Nord, mais aussi attaquer par le pôle Sud, moins observé par les satellites, grâce à sa grande manœuvrabilité. Un tel engin « passe un temps en orbite, mais repique vers la Terre avant d’avoir effectué les quatre-vingt-dix minutes de tour complet de la planète », a expliqué Laura Grego, physicienne du Massachusetts Institute of Technology (MIT), sur son compte Twitter. Soit un vol d’environ soixante-dix minutes. « On pourrait aussi bien employer un ICBM, qui met de vingt à quarante minutes à atteindre sa cible. L’avantage ici est de tromper les défenses antimissiles » avec une trajectoire qui restera imprévisible » continue le quotidien français.