Politique
Bayrou, la classe moyenne et le salaire en France
Pixabay/nattanan23
Alors que la dette liée à la crise sanitaire de la Covid-19 et aux mesures prises pour y faire face inquiète quant à son remboursement, François Bayrou n’a pas pu éviter la question qui fâche le gouvernement : celle d’une taxe sur les plus riches. Une mesure déjà adoptée dans certains pays et qui est en discussions dans bien d’autres, mais que l’exécutif refuse catégoriquement.
Lorsque Benjamin Sportouch demande à François Bayrou qui sont les riches en France, prenant en comparaison les déclarations de François Hollande qui estimait qu’une personne dont le salaire est de 4.000 euros fait partie des riches, le commissaire au Plan a jugé que ce n’est pas le cas. « 4.000 euros par mois, pour moi, c'est la classe moyenne ». Une déclaration répétée par la suite : « Si vous me demandez ''Est-ce qu'à 4.000 euros, on est riche?'', ma réponse est non ».
Lorsque Benjamin Sportouch demande à François Bayrou qui sont les riches en France, prenant en comparaison les déclarations de François Hollande qui estimait qu’une personne dont le salaire est de 4.000 euros fait partie des riches, le commissaire au Plan a jugé que ce n’est pas le cas. « 4.000 euros par mois, pour moi, c'est la classe moyenne ». Une déclaration répétée par la suite : « Si vous me demandez ''Est-ce qu'à 4.000 euros, on est riche?'', ma réponse est non ».
Un salaire qui est dans les 10 % les plus élevés de France
Sans surprise, surtout à gauche, la déclaration de François Bayrou a fait réagir. Il faut dire que, selon l’Insee, gagner 4.000 euros par mois permet d’entrer directement dans le club très sélect des 10 % les plus riches de France, en termes de revenus. Le revenu médian, lui, se situe à 1.789 euros, a rappelé dans la foulée sur Twitter le PCF. La moitié de la population française gagne moins, l’autre moitié gagne plus.
Pour certains, cette déclaration de François Bayrou s’insère dans une série de phrase de la classe politique qui semblent montrer un décalage avec la réalité. La plus connue est sans doute celle de François Copé qui, en 2016, avait déclaré que le pain au chocolat coûtait 10 centimes en boulangerie. Ou celle, plus récente, de Marine Le Pen : en mars 2019, sur France 2, elle avait estimé que le SMIC français était de 36 euros de l’heure… alors qu’il ne dépasse pas les 11 euros.
Pour certains, cette déclaration de François Bayrou s’insère dans une série de phrase de la classe politique qui semblent montrer un décalage avec la réalité. La plus connue est sans doute celle de François Copé qui, en 2016, avait déclaré que le pain au chocolat coûtait 10 centimes en boulangerie. Ou celle, plus récente, de Marine Le Pen : en mars 2019, sur France 2, elle avait estimé que le SMIC français était de 36 euros de l’heure… alors qu’il ne dépasse pas les 11 euros.