Des bons d'achat qui trainent en longueur
Les 23, 24 et 25 décembre dernier, mauvaise surprise pour des milliers de voyageurs : un mouvement de grève inattendu des contrôleurs perturbent la circulation des TGV et des Intercités. Histoire d'apaiser la colère des passagers qui n'ont pas pu se rendre chez leur famille pour les fêtes, SNCF Voyageurs dégaine une compensation inédite. En plus de l'annulation ou du remboursement du billet, ces voyageurs vont recevoir un bon d'achat d'une valeur équivalente à 200% du prix du billet. Malheureusement, l'entreprise fait face à de sérieuses difficultés pour honorer sa promesse.
Cette mesure concerne 200.000 passagers n'ayant pas pu prendre de train à Noël, mais environ 50.000 voyageurs attendent en effet toujours leur bon d'achat. Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs demande de la patience : « Cette procédure était nouvelle, et donc met du temps pour être mise en oeuvre. Mais l'ensemble des voyageurs aura bien les 200% », assure-t-il.
Cette mesure concerne 200.000 passagers n'ayant pas pu prendre de train à Noël, mais environ 50.000 voyageurs attendent en effet toujours leur bon d'achat. Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs demande de la patience : « Cette procédure était nouvelle, et donc met du temps pour être mise en oeuvre. Mais l'ensemble des voyageurs aura bien les 200% », assure-t-il.
La SNCF plaide la patience
Il se trouve que ces derniers ont annulé leur billet avant de lancer la procédure du bon d'achat. Or, annuler un billet revient à supprimer le dossier du système de réservation…
Par conséquent, il faut que des agents traitent chacun des 50.000 dossiers à la main, ce qui est long et peut provoquer des erreurs. Des « petits problèmes techniques » qui prennent du temps, admet Alain Krakovich, le directeur de TGV-Intercités. « On espère que les remboursements vont se faire dans les toutes prochaines semaines. Ça prend beaucoup de temps de retrouver le lien entre le client et son dossier de voyage », détaille-t-il.
Les bons d'achat, qui sont valides un an après leur date d'émission, peuvent être réclamés jusqu'à fin mai 2023.
Par conséquent, il faut que des agents traitent chacun des 50.000 dossiers à la main, ce qui est long et peut provoquer des erreurs. Des « petits problèmes techniques » qui prennent du temps, admet Alain Krakovich, le directeur de TGV-Intercités. « On espère que les remboursements vont se faire dans les toutes prochaines semaines. Ça prend beaucoup de temps de retrouver le lien entre le client et son dossier de voyage », détaille-t-il.
Les bons d'achat, qui sont valides un an après leur date d'émission, peuvent être réclamés jusqu'à fin mai 2023.