Workaholisme : l’identification des symptômes
Alekseï Stakhanov (au centre), avatar soviétique du travailleur dévoué
Le workaholisme, mot qui nous vient de l’univers anglo-saxon, désigne la dépendance d’une personne à son travail. Ce comportement identifié comme une maladie est même apparentée aux TOC, les troubles obsessionnels compulsifs. Pourtant cette pathologie a diverses causes qui sont bien souvent personnelles : refoulement de sa vie personnelle, rejet des problèmes extérieurs, besoin d’accomplissement personnel, etc. Les raisons sont donc diverses mais les effets sont cependant souvent identiques, car il s’agit principalement d’un surinvestissement au travail sur le plan matériel et quantitatif donc, mais aussi sur celui émotionnel. C’est en majeure partie à cause du second point que le workaholisme peut représenter un danger.
On peut alors remarquer une série de symptômes, qui n’est toutefois pas exhaustive. La principale image que l’on porte sur les workaholics est celle du travailleur acharné, qui ne se laisse de répit pas même dans ses périodes de repos (en vacances ou en week-end, il restera connecté sur son téléphone ou sur Internet pour vérifier ses courriels par exemple). Cela dit, tous ne présentent pas ce genre de comportements. Certains font preuve d’un laxisme relatif, caractérisé par de longues périodes de procrastination, jusqu’à ce que l’échéance arrive, insupportable, et qu’il ne se mette au travail. Le workaholic se reconnait souvent à son caractère perfectionniste et travaillera d’arrache-pied pour produire un résultat qui lui sera satisfaisant. D’autres étalent leur travail sur les journées, les semaines, travaillent chez eux et enchaîne les heures supplémentaires. Il existe ainsi une multitude d’accros au travail, possédant chacun ses causes et ses conséquences.
On peut alors remarquer une série de symptômes, qui n’est toutefois pas exhaustive. La principale image que l’on porte sur les workaholics est celle du travailleur acharné, qui ne se laisse de répit pas même dans ses périodes de repos (en vacances ou en week-end, il restera connecté sur son téléphone ou sur Internet pour vérifier ses courriels par exemple). Cela dit, tous ne présentent pas ce genre de comportements. Certains font preuve d’un laxisme relatif, caractérisé par de longues périodes de procrastination, jusqu’à ce que l’échéance arrive, insupportable, et qu’il ne se mette au travail. Le workaholic se reconnait souvent à son caractère perfectionniste et travaillera d’arrache-pied pour produire un résultat qui lui sera satisfaisant. D’autres étalent leur travail sur les journées, les semaines, travaillent chez eux et enchaîne les heures supplémentaires. Il existe ainsi une multitude d’accros au travail, possédant chacun ses causes et ses conséquences.
La dépendance au travail peut avoir des conséquences sur la santé
Pour une majorité des personnes obsédées par leur travail, cette dépendance n’est pas évidente à reconnaitre. Souvent, c’est à cause de problèmes familiaux ou physiques que la relation est établie. En outre, dans le monde hyper-connecté dans lequel nous vivons, où toute personne est en relation avec le reste du monde et peut communiquer depuis presque n’importe quel endroit sur Terre, s’extirper de cette addiction est très difficile. Le simple fait de regarder ses mails de manière compulsive peut être une des composantes de cette maladie.
Elle peut donc entrainer des risques sur la stabilité de la vie de famille et la vie sociale en général, la personne ayant tendance à faire passer son travail avant toute autre chose dans sa vie. Par ailleurs, sa santé peut en être dégradée puisque cela implique souvent une grande fatigue, des heures passées en position assise, ou à faire des efforts physiques. Le risque de burn-out (épuisement physique et mental de cause professionnelle) est réel dans cette configuration, d’autant plus si la personne qui consacre tant d’efforts à son travail ne voit pas de bénéfices en contrepartie : lorsqu’elle n’arrive pas à atteindre ses objectifs, qu’une augmentation n’est pas accordée ou qu’aucune reconnaissance ne lui est dévolue par exemple.
Elle peut donc entrainer des risques sur la stabilité de la vie de famille et la vie sociale en général, la personne ayant tendance à faire passer son travail avant toute autre chose dans sa vie. Par ailleurs, sa santé peut en être dégradée puisque cela implique souvent une grande fatigue, des heures passées en position assise, ou à faire des efforts physiques. Le risque de burn-out (épuisement physique et mental de cause professionnelle) est réel dans cette configuration, d’autant plus si la personne qui consacre tant d’efforts à son travail ne voit pas de bénéfices en contrepartie : lorsqu’elle n’arrive pas à atteindre ses objectifs, qu’une augmentation n’est pas accordée ou qu’aucune reconnaissance ne lui est dévolue par exemple.
Comment gérer le risque
Pour éviter tout burn-out ou tout autre conséquence négative, il est nécessaire de se fixer des limites. Les travailleurs dépendants doivent encadrer leurs heures de travail (par exemple 8h-17h), cela doit rester inflexible pour ne pas déborder sur leur temps de repos journalier. Ensuite, les communications extérieures comme les courriels, les textos ou les coups de téléphone doivent être évitées si elles ont une relation avec le travail. Pendant les heures d’activité mais aussi chez soi, il est essentiel de se déstresser, à la fois pour augmenter sa productivité mais aussi pour évacuer la pression. De plus, il est important de diversifier ses sources d’occupations en dehors de sa profession. Se trouver des activités annexes permet de sortir complètement du monde du travail pour se ressourcer pleinement.
Enfin, il existe des associations qui proposent de l’aide pour les personnes dépendantes au travail. A la manière d’un cercle des anonymes, les réunions soumettent diverses méthodes pour décrocher de l’obsession du travail. D’origine américaine, ils ont un site Internet, www.workaholics-anonymous.com et un second dédié à la communauté française, http://workanonymes.free.fr.
Enfin, il existe des associations qui proposent de l’aide pour les personnes dépendantes au travail. A la manière d’un cercle des anonymes, les réunions soumettent diverses méthodes pour décrocher de l’obsession du travail. D’origine américaine, ils ont un site Internet, www.workaholics-anonymous.com et un second dédié à la communauté française, http://workanonymes.free.fr.