C’est bientôt la fin. Les cabines téléphoniques ont entamé leur déclin il y a des années mais petit à petit, puis d’un coup, elles ont disparu de nos villes. A tel point qu’il est à peu près certain que nos enfants nous demanderont curieux et amusés de quoi il s’agit quand ils en verront dans des « vieux » films. Cet hiver, il n’en reste plus que 300 dans toute la France.
D’après les chiffres du gouvernement, les cabines téléphoniques ont enregistré en 2016 un trafic inférieur à 0,7% de ce qu’il était en 2000. La plupart des cabines n’ont ainsi pas du tout été utilisée durant toute l’année. « Un abandon réel puisque le temps moyen d'utilisation était en 2016 de moins d'une minute par cabine et par jour, contre plus d'une heure en 1998, selon les données d'Orange et de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). Conséquence, pour l'opérateur historique le maintien des cabines représente une perte de 10 millions d'euros par an. Elles généraient encore un chiffre d'affaires de 516 millions d'euros en 2000.»
C’est donc la fin. Des 300 000 cabines en 1997 aux 15 000 en début d’année, le rythme de disparition a été accéléré par une loi l’autorisant. Au 1er janvier 2018 il en resterait 1 000. Mais si la nouvelle ne fait ni chaud ni froid aux citadins, c’est différent pour les ruraux dans des zones mal couvertes par le réseau mobile. « Le chiffre descendra à 350, uniquement présentes dans les zones blanches, le temps que le réseau mobile vienne y prendre le relais. Un nombre jugé insuffisant, tant par les associations de consommateurs que celles d'élus locaux. Christian Grossan, maire de Ceillac dans le département des Hautes-Alpes, a lui-même éconduit un technicien qui venait retirer la dernière cabine de sa commune » rapporte RFI.
« On supprime les postes, on supprime les perceptions. Bientôt, il n'y aura plus de service public de transports. (…). On a vraiment l'impression que la France se réduit à l'Ile-de-France et à quelques grandes métropoles régionales. C'est insupportable. Pour moi, la cabine téléphonique est un peu la partie visible de l'iceberg de notre malaise profond, presque une opportunité de dénoncer une situation beaucoup plus générale » s’insurge l’élu au micro de la radio.
D’après les chiffres du gouvernement, les cabines téléphoniques ont enregistré en 2016 un trafic inférieur à 0,7% de ce qu’il était en 2000. La plupart des cabines n’ont ainsi pas du tout été utilisée durant toute l’année. « Un abandon réel puisque le temps moyen d'utilisation était en 2016 de moins d'une minute par cabine et par jour, contre plus d'une heure en 1998, selon les données d'Orange et de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). Conséquence, pour l'opérateur historique le maintien des cabines représente une perte de 10 millions d'euros par an. Elles généraient encore un chiffre d'affaires de 516 millions d'euros en 2000.»
C’est donc la fin. Des 300 000 cabines en 1997 aux 15 000 en début d’année, le rythme de disparition a été accéléré par une loi l’autorisant. Au 1er janvier 2018 il en resterait 1 000. Mais si la nouvelle ne fait ni chaud ni froid aux citadins, c’est différent pour les ruraux dans des zones mal couvertes par le réseau mobile. « Le chiffre descendra à 350, uniquement présentes dans les zones blanches, le temps que le réseau mobile vienne y prendre le relais. Un nombre jugé insuffisant, tant par les associations de consommateurs que celles d'élus locaux. Christian Grossan, maire de Ceillac dans le département des Hautes-Alpes, a lui-même éconduit un technicien qui venait retirer la dernière cabine de sa commune » rapporte RFI.
« On supprime les postes, on supprime les perceptions. Bientôt, il n'y aura plus de service public de transports. (…). On a vraiment l'impression que la France se réduit à l'Ile-de-France et à quelques grandes métropoles régionales. C'est insupportable. Pour moi, la cabine téléphonique est un peu la partie visible de l'iceberg de notre malaise profond, presque une opportunité de dénoncer une situation beaucoup plus générale » s’insurge l’élu au micro de la radio.