Source : Pixabay, image libre de droits
Ce mécanisme permet de mieux comprendre comment une cellule s'échappe de la masse tumorale et se déplace dans le corps pour aller former un nouveau foyer. Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science du 16 juin. La migration cellulaire est un processus physiologique indispensable à la vie. En cancérologie il intervient dans la formation de nouvelles métastases.
« Jusqu'à présent, nous savions que la cellule s'appuyait principalement sur certaines structures lui permettant de s'ancrer à son environnement. Aujourd'hui nous identifions de nouvelles structures cellulaires appelées « puits recouverts de clathrine », déjà connues pour assurer d'autres fonctions dans la cellule. La cellule cancéreuse les utilise comme des pinces pour s'agripper à son environnement pour mieux se déplacer. Ces nouvelles structures sont à l'origine d'environ 50 % de l'adhérence des cellules à leur milieu extérieur » précise Guillaume Montagnac, Chef de l'équipe ATIP-Avenir, rattachée à l'unité Inserm 1170 « Hématopoïèse normale et pathologique » à Gustave Roussy.
Identifiés depuis 1964, ces puits de clathrine sont de petites invaginations de la membrane cellulaire qui permettent de la renouveler ou de faire pénétrer des molécules à l'intérieur des cellules. La cellule les utilise notamment pour s'approvisionner en nutriments (fer, cholestérol...).
Grâce à des techniques de fluorescence, les chercheurs ont réussi à démontrer sur une lignée de cellules du cancer du sein humain agressif, connues pour leur haut pouvoir métastatique, que les puits de clathrine se collent aux fibres de collagène et les entourent. Le puits pince la fibre et renforce ainsi son ancrage permettant de faciliter son déplacement.
« Notre équipe à Gustave Roussy est l'une des rares à s'intéresser à la dynamique de la membrane cellulaire lorsque la cellule est placée dans des conditions qui se rapprochent de la physiologie, dans des matrices 3D. C'est en étudiant ces puits de clathrine dans des conditions 3D que nous avons pu mettre en évidence ce phénomène là où on ne l'attendait pas » conclut Guillaume Montagnac.
« Jusqu'à présent, nous savions que la cellule s'appuyait principalement sur certaines structures lui permettant de s'ancrer à son environnement. Aujourd'hui nous identifions de nouvelles structures cellulaires appelées « puits recouverts de clathrine », déjà connues pour assurer d'autres fonctions dans la cellule. La cellule cancéreuse les utilise comme des pinces pour s'agripper à son environnement pour mieux se déplacer. Ces nouvelles structures sont à l'origine d'environ 50 % de l'adhérence des cellules à leur milieu extérieur » précise Guillaume Montagnac, Chef de l'équipe ATIP-Avenir, rattachée à l'unité Inserm 1170 « Hématopoïèse normale et pathologique » à Gustave Roussy.
Identifiés depuis 1964, ces puits de clathrine sont de petites invaginations de la membrane cellulaire qui permettent de la renouveler ou de faire pénétrer des molécules à l'intérieur des cellules. La cellule les utilise notamment pour s'approvisionner en nutriments (fer, cholestérol...).
Grâce à des techniques de fluorescence, les chercheurs ont réussi à démontrer sur une lignée de cellules du cancer du sein humain agressif, connues pour leur haut pouvoir métastatique, que les puits de clathrine se collent aux fibres de collagène et les entourent. Le puits pince la fibre et renforce ainsi son ancrage permettant de faciliter son déplacement.
« Notre équipe à Gustave Roussy est l'une des rares à s'intéresser à la dynamique de la membrane cellulaire lorsque la cellule est placée dans des conditions qui se rapprochent de la physiologie, dans des matrices 3D. C'est en étudiant ces puits de clathrine dans des conditions 3D que nous avons pu mettre en évidence ce phénomène là où on ne l'attendait pas » conclut Guillaume Montagnac.