Christophe Wilson ouvre le Poppies à Nice
Il avait présenté l’action comme un acte de « résistance », alors que les bars et restaurants de toute la France ont l’interdiction d’ouvrir leurs portes à cause de la pandémie de Covid-19. Pour l’occasion, la presse locale avait été alertée, et une cinquantaine de personnes se sont rendues dans l’établissement pour y déjeuner, mercredi 27 janvier 2021.
La police est intervenue pour verbaliser l’ensemble des présents, tandis que Christophe Wilson a été placé en garde à vue. Son cuisinier, Moussa, a lui été arrêté. Sans papiers, il était employé de l’établissement en CDI depuis septembre 2020 et se trouvait illégalement en France depuis 2011.
La police est intervenue pour verbaliser l’ensemble des présents, tandis que Christophe Wilson a été placé en garde à vue. Son cuisinier, Moussa, a lui été arrêté. Sans papiers, il était employé de l’établissement en CDI depuis septembre 2020 et se trouvait illégalement en France depuis 2011.
Le restaurateur sort de GAV, le cuisinier reçoit une OQTF
Selon plusieurs journalistes, Christophe Wilson serait sorti de garde à vue jeudi 28 janvier 2021. Il aurait reçu une amende pour avoir employé une personne sans papiers dans son établissement. Mais les ennuis ne font que commencer pour Moussa, son cuisinier, employé sous contrat illégal par le restaurateur.
Selon la journaliste Sihame Assbague, qui a tweeté à ce sujet vendredi 29 janvier 2021, Moussa est désormais sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) qui le contraint à quitter la France sous un mois. Il a été toutefois libéré.
Moussa était également syndiqué à la CGT Alpes Maritimes et membre d’un collectif de travailleurs sans-papiers. Le syndicat a demandé au ministère de l’Intérieur l’annulation de l’OQTF et la régularisation du travailleur immigré qu’il estime ne pas être coupable de la décision de son patron de contrevenir à la loi et d’ouvrir son restaurant malgré l’interdiction.
Selon la journaliste Sihame Assbague, qui a tweeté à ce sujet vendredi 29 janvier 2021, Moussa est désormais sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) qui le contraint à quitter la France sous un mois. Il a été toutefois libéré.
Moussa était également syndiqué à la CGT Alpes Maritimes et membre d’un collectif de travailleurs sans-papiers. Le syndicat a demandé au ministère de l’Intérieur l’annulation de l’OQTF et la régularisation du travailleur immigré qu’il estime ne pas être coupable de la décision de son patron de contrevenir à la loi et d’ouvrir son restaurant malgré l’interdiction.