cc/flickr/tanjila
L’information a été dévoilée par le Daily Mail, célèbre tabloïd britannique qui se repaît de ce type de scandales. Elle est donc à prendre avec des pincettes mais elle reflète une réalité bien connue des autorités britanniques : la consommation de cocaïne est en augmentation dans le pays. Selon un récent rapport de l’Union Européenne sur les drogues, 5% des jeunes britanniques âgés entre 15 et 16 ans auraient essayé au moins une fois la poudre blanche.
700 000 personnes dans le pays consommeraient de la cocaïne au moins une fois par an tandis que le nombre de personnes qui se sont retrouvées en cure de désintoxication a augmenté de près de 2 000 entre 2006 et 2008 atteignant, cette année-là, 12 592 personnes hospitalisées.
Selon les autorités britanniques cette augmentation de la consommation de cocaïne au Royaume-Uni est due au prix très bas de la poudre blanche dans le pays, un prix qui n’a cessé de baisser depuis 1996 selon les organismes de contrôle. Aujourd’hui, le prix moyen d’un gramme de cocaïne au royaume de Sa Majesté Elisabeth II tournerait aux alentours de 48 euros contre, par exemple, un prix moyen de 70 euros en France ou encore 140 euros aux Etats-Unis.
Cette consommation commencerait à avoir un impact sur l’eau potable dans le pays. Bien que les traces relevées soient heureusement insuffisantes pour présenter un quelconque danger pour la population, les inspecteurs de l’eau potable britannique ont été étonnés de trouver des traces de cette drogue dans quatre différents lieux de test. Les chercheurs y ont mis en évidence la présence de benzoylecgonine, c’est-à-dire le produit chimique issu de la métabolisation de la cocaïne par l’organisme ; une présence décelable même une fois l’eau soumise à un processus de purification. C’est ce même composant chimique qui est recherché lors des tests pour confirmer la consommation de stupéfiants par les autorités.
Pour Steve Rolles, du think tank britannique Transform qui s’intéresse à la consommation et la lutte contre la drogue, ces résultats sont une preuve du niveau de consommation de drogue au Royaume-Uni : « Nous avons presque le plus haut niveau de consommation de cocaïne d’Europe de l’ouest » a-t-il déclaré.
700 000 personnes dans le pays consommeraient de la cocaïne au moins une fois par an tandis que le nombre de personnes qui se sont retrouvées en cure de désintoxication a augmenté de près de 2 000 entre 2006 et 2008 atteignant, cette année-là, 12 592 personnes hospitalisées.
Selon les autorités britanniques cette augmentation de la consommation de cocaïne au Royaume-Uni est due au prix très bas de la poudre blanche dans le pays, un prix qui n’a cessé de baisser depuis 1996 selon les organismes de contrôle. Aujourd’hui, le prix moyen d’un gramme de cocaïne au royaume de Sa Majesté Elisabeth II tournerait aux alentours de 48 euros contre, par exemple, un prix moyen de 70 euros en France ou encore 140 euros aux Etats-Unis.
Cette consommation commencerait à avoir un impact sur l’eau potable dans le pays. Bien que les traces relevées soient heureusement insuffisantes pour présenter un quelconque danger pour la population, les inspecteurs de l’eau potable britannique ont été étonnés de trouver des traces de cette drogue dans quatre différents lieux de test. Les chercheurs y ont mis en évidence la présence de benzoylecgonine, c’est-à-dire le produit chimique issu de la métabolisation de la cocaïne par l’organisme ; une présence décelable même une fois l’eau soumise à un processus de purification. C’est ce même composant chimique qui est recherché lors des tests pour confirmer la consommation de stupéfiants par les autorités.
Pour Steve Rolles, du think tank britannique Transform qui s’intéresse à la consommation et la lutte contre la drogue, ces résultats sont une preuve du niveau de consommation de drogue au Royaume-Uni : « Nous avons presque le plus haut niveau de consommation de cocaïne d’Europe de l’ouest » a-t-il déclaré.