Un signalement au préfet
L’objectif de la Sécurité routière, à travers sa nouvelle campagne de sensibilisation, est de prévenir les accidents de la route. Dans son communiqué, l'organisme rappelle l'existence d'un dispositif qui permet aux proches de signaler, auprès d'une préfecture, une personne dont l’état de santé pourrait compromettre sa capacité à conduire en toute sécurité.
Cette initiative repose sur une communication via des chroniques radio diffusées sur France Inter, RTL et d’autres grandes radios françaises. Dans des messages clairs et concis, des experts expliquent les étapes du dispositif. « Il ne s’agit pas de stigmatiser, mais de protéger », souligne Nadia Hulin, cheffe de la sécurité routière à la préfecture de Nice.
Cette initiative repose sur une communication via des chroniques radio diffusées sur France Inter, RTL et d’autres grandes radios françaises. Dans des messages clairs et concis, des experts expliquent les étapes du dispositif. « Il ne s’agit pas de stigmatiser, mais de protéger », souligne Nadia Hulin, cheffe de la sécurité routière à la préfecture de Nice.
Un encadrement strict pour éviter les abus
Le signalement se fait par courrier adressé au préfet du département, accompagné de preuves concrètes. Une fois le dossier examiné, le préfet peut exiger un contrôle médical réalisé par un médecin agréé. Ce dernier évalue l’aptitude du conducteur et émet un avis qui peut aboutir à une suspension, des restrictions ou un maintien du permis. Ce contrôle, facturé 36 euros, n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale, précise la Sécurité routière.
Pour éviter les abus, ce dispositif repose sur des garanties : il est confidentiel mais non anonyme, et les signalements abusifs peuvent être sanctionnés jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende. « Cette procédure permet de dénouer des situations périlleuses pour la famille et la société », explique le Dr Jean-François Romero, médecin agréé. Avec cette campagne de sensibilisation, la Sécurité routière rappelle que protéger un proche, c’est aussi protéger tous les usagers de la route.
Pour éviter les abus, ce dispositif repose sur des garanties : il est confidentiel mais non anonyme, et les signalements abusifs peuvent être sanctionnés jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende. « Cette procédure permet de dénouer des situations périlleuses pour la famille et la société », explique le Dr Jean-François Romero, médecin agréé. Avec cette campagne de sensibilisation, la Sécurité routière rappelle que protéger un proche, c’est aussi protéger tous les usagers de la route.