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Comment va se passer la vaccination des adolescents ?







14 Juin 2021

La vaccination est ouverte aux 12-18 ans sans conditions à partir de mardi 15 juin 2021. Si un parent est absent, l'autre parent devra attester sur l'honneur que l'absent a donné son consentement à la vaccination. 


La vaccination des 12-18 ans n’est pas obligatoire

Une nouvelle étape va être franchie dans la vaccination puisqu’à compter de ce mardi 15 juin 2021, les adolescents âgés de 12 à 18 ans vont pouvoir se faire vacciner en centre. Leur vaccination n’est pas obligatoire mais la nouvelle attestation sera à remplir obligatoirement  pour pouvoir faire vacciner les mineurs.
 
Sauf si l’adolescent présente de hauts risques de contracter la covid-19, l’autorisation des deux parents sera requise pour cette vaccination. Dans une note adressée aux personnels de santé, Olivier Véran affirme que l’autorisation d’un seul des deux parents peut suffire si les mineur ont des risques de développer une forme grave « du fait de pathologies dont ils seraient atteints ». « Ainsi, en présence d’un seul parent au moment de la vaccination, il convient de lui préciser qu’il s’engage sur l’honneur à ce que le parent co-titulaire de l’autorité parentale a donné son autorisation, et de l’informer que toute déclaration ou information qui s’avérerait erronée ultérieurement, engage sa seule responsabilité », précise encore la note.

Le consentement oral de l’adolescent

Le professionnel de santé qui administre l’injection devra s’assurer d’avoir bien recueilli le consentement de l’adolescent en lui donnant « une information claire et adaptée à leur âge sur les incertitudes liées à la maladie, sur le vaccin lui-même et à propos de son efficacité à moyen et long terme, ainsi que sur les moyens complémentaires de prévenir la maladie (notamment le respect impératif des gestes barrières) ». Le consentement du patient mineur doit impérativement être recueilli à l’oral par l’administration de santé.
 
Ce matin, au micro de RTL, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a rappelé l’importance de la vaccination pour les jeunes qui sont le plus souvent asymptomatiques mais qui peuvent être des cas contact, et risquer de contaminer leurs aînés.