Les stocks de gaz en France remplis à 80%
La crainte pour l’hiver 2022-2023 était celle d’une pénurie de gaz. Le conflit en Ukraine, et les sanctions contre l’agresseur russe, ont causé une disruption majeure dans la chaîne d’approvisionnement. Mais d’autres moyens ont été trouvés, notamment via des livraisons de gaz naturel liquide (GNL). Résultat : les stocks, dimanche 15 janvier 2023, atteignaient 80% des capacités de l’Hexagone. Un record.
En temps normal, souligne mercredi 18 janvier 2023 GRTgaz, gestionnaire du réseau de gaz français, les stocks sont remplis à 55% mi-janvier. C’est la moyenne ces dernières années. Mais les Français ont peu consommé à cause d’un début d’hiver exceptionnellement doux : Noël et le 31 décembre 2022 ont battu des records de chaleur. Forcément, les chaudières ont moins tourné, et le gaz est resté dans les cuves.
En temps normal, souligne mercredi 18 janvier 2023 GRTgaz, gestionnaire du réseau de gaz français, les stocks sont remplis à 55% mi-janvier. C’est la moyenne ces dernières années. Mais les Français ont peu consommé à cause d’un début d’hiver exceptionnellement doux : Noël et le 31 décembre 2022 ont battu des records de chaleur. Forcément, les chaudières ont moins tourné, et le gaz est resté dans les cuves.
Baisser les stocks : une contrainte technique
Face à ce surstock de gaz, GRTgaz prévient : il faudra une « respiration ». Ce sont les contraintes techniques du système qui obligent GRTgaz à faire baisser les stocks, pour les porter à environ 60% de leur capacité. Le gaz doit en effet être mis en mouvement, donc sortir et rentrer à nouveau dans les cuves, afin d’être renouvelé.
La baisse est donc purement d’ordre technique, et permet de garantir les performances pour les hivers prochains. Elle aura lieu « dans les semaines à venir », explique GRTgaz dans la note publiée mercredi 18 janvier 2023.
Mais la bonne nouvelle est que désormais, GRTgaz juge « très improbable » qu’une pénurie de gaz frappe la France avant le printemps. Le risque est donc écarté.
La baisse est donc purement d’ordre technique, et permet de garantir les performances pour les hivers prochains. Elle aura lieu « dans les semaines à venir », explique GRTgaz dans la note publiée mercredi 18 janvier 2023.
Mais la bonne nouvelle est que désormais, GRTgaz juge « très improbable » qu’une pénurie de gaz frappe la France avant le printemps. Le risque est donc écarté.