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La CPI se félicite des nouvelles contributions de plusieurs pays



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




9 Octobre 2023

Hongrie, République Tchèque, Belgique, Chili, Autriche et Suède ont augmenté leurs contributions à la Cour pénale internationale (CPI). Une initiative saluée par l’institution qui vient de publier un long texte pour féliciter chacun de ces pays.


Creative Commons - Pexels
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Chaque contribution compte pour la Cour pénale internationale (CPI). D’abord parce qu’elle concrétise une adhésion de principe d’un pays à la justice internationale et la lutte contre l’impunité. Mais aussi parce qu’elle permet de donner plus de moyen à une CPI souvent à court face aux enjeux planétaires.
Dans un long texte visant à relever et remercier chaque pays, la CPI souligne l’intérêt d’une justice internationale soutenue par des pays variés. Le document est ainsi dédié au remerciement adressé à six pays qui ont augmenté leur contribution. Il s’agit de la Hongrie, République Tchèque, Belgique, Chili, Autriche et Suède.

Et même s’il s’agit parfois d’aides symboliques à l’échelle d’un pays, le communiqué ne manque pas d’en faire écho.  « Le Fonds au profit des victimes (le Fonds) de la Cour pénale internationale (CPI) remercie le Gouvernement hongrois pour le soutien financier continu dont il fait preuve cette année sous la forme d'une contribution de 10 000 euros. Cette contribution sans affectation particulière sera utilisée pour réparer les préjudices subis par les victimes de crimes relevant du Statut de Rome par le biais des réparations ordonnées par la CPI et d'autres programmes en leur faveur ».

Les autres pays sont de leur côté plus généreux avec des augmentation de plus d’un demi million d’euros au fond dédiés aux victimes qui a collecté près de 50 millions d’euros depuis son lancement en 2004. « Avec les contributions qu'il reçoit, le Fonds au profit des victimes met actuellement en oeuvre des programmes de réparation pour les victimes de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre dans les affaires Katanga, Lubanga, Al Mahdi, et les victimes ayant un besoin urgent dans l'affaire Ntaganda, tout en s'impliquant dans la procédure de réparation dans l'affaire Ongwen. Le Fonds met également en oeuvre d'autres programmes au profit des victimes à travers la fourniture de soins médicaux, la réhabilitation psychologique, le soutien socio-économique, l'éducation et des activités de consolidation de la paix en collaboration avec les autorités locales et une implication étroite des communautés locales.»