Pour sa 53ème édition, le Salone Internazionale del Mobile de Milan, a attiré plus de 300 000 personnes. Lors de cette grande messe incontournable, et mondiale, du design, s’exposent les grandes lignes de ce que seront l’ameublement et la déco de demain. On y découvre les nouvelles tendances, les derniers concepts, innovations et inspirations.
Cette année, la ligne directrice, est à un art de vivre focalisé sur l’essentiel. Cette tendance lourde est déjà amorcée depuis quelques saisons. Dans les faits, exit le vintage, il pâtit en premier de cette nouvelle approche, et de ce besoin d’allégement. Les créateurs se tournent vers le futur, même s’ils continuent de puiser dans des décennies antérieures, une certaine énergie.
Logiquement, les designers ont imaginé un futur durable, moral et responsable. En revanche, ils ont levé le pied sur l’austérité, et ce côté un rien calviniste induit par la crise. Leurs créations sont à la fois, plus gaies et plus fraîches, avec de la couleur en prime : des teintes « acidulées et pop », précise Vincent Grégoire, directeur du département art de vivre à l’agence de style Nelly Rodi, et trendsetter ultra confirmé, soit la référence en matière de tendances.
Ces jaunes vifs, acides, citron, ou orangers légers et bleus turquoises, s’inscrivent dans l’air du temps. Comme on parle de feelgood book, soit le livre qui rend heureux, elles sont là pour apporter de la gaité, de la légèreté, dans un environnement qui en manque. Toutefois, pour plus de nuances, les spécialistes conseillent de les combiner à des neutres, à des coloris plus ternes.
En ces temps troublés, la maison se concentre sur ses fondamentaux. C’est un abri, mais elle reste connectée et ouverte sur l’extérieur. Autrement dit, on privilégie ce qui réchauffe, littéralement, les cheminées et les poêles, très présents à Milan. La lumière aussi est chaleureuse. Elle est écolo, à coup de leds qui adoucissent l’atmosphère sans la refroidir. Dans la même veine, confort, chaleur et recentrage sur soi, le duo Doshi Levien a créé un fauteuil édité par l’éditeur de meubles B & B Italia, alliant épure, haute technologie et artisanat : « Nous n’avons pas conçu un objet mais un espace connecté à la fois sur l’intérieur et l’extérieur, un cocon où chacun peut se reposer, s’isoler sans se fermer aux autres », un concept qui en dit long.
Autre tendance forte, les formes sont géométriques ou organiques et bénéficient de la prédominance des nouvelles technologies, notamment « l’impression 3D, les injections et la découpe au laser » explique Vincent Grégoire. Nouvelles technologies encore pour les matières, qui tirent parti des innovations, et des progrès faits dans le domaine du sportswear, de la performance, et du sport de haut niveau. L’impression numérique, les tissus retouchés à l’ordinateur ouvrent de nombreuses possibilités et exacerbent la créativité.
Si les hautes technologies offrent des perspectives infinies, à Milan, on a aussi vu beaucoup d’objets, de créations simples, naturelles et minimales. L’air du temps reste à l’écologie, à l’éthique et à des matériaux recyclés ou récupérés.
Cette année, la ligne directrice, est à un art de vivre focalisé sur l’essentiel. Cette tendance lourde est déjà amorcée depuis quelques saisons. Dans les faits, exit le vintage, il pâtit en premier de cette nouvelle approche, et de ce besoin d’allégement. Les créateurs se tournent vers le futur, même s’ils continuent de puiser dans des décennies antérieures, une certaine énergie.
Logiquement, les designers ont imaginé un futur durable, moral et responsable. En revanche, ils ont levé le pied sur l’austérité, et ce côté un rien calviniste induit par la crise. Leurs créations sont à la fois, plus gaies et plus fraîches, avec de la couleur en prime : des teintes « acidulées et pop », précise Vincent Grégoire, directeur du département art de vivre à l’agence de style Nelly Rodi, et trendsetter ultra confirmé, soit la référence en matière de tendances.
Ces jaunes vifs, acides, citron, ou orangers légers et bleus turquoises, s’inscrivent dans l’air du temps. Comme on parle de feelgood book, soit le livre qui rend heureux, elles sont là pour apporter de la gaité, de la légèreté, dans un environnement qui en manque. Toutefois, pour plus de nuances, les spécialistes conseillent de les combiner à des neutres, à des coloris plus ternes.
En ces temps troublés, la maison se concentre sur ses fondamentaux. C’est un abri, mais elle reste connectée et ouverte sur l’extérieur. Autrement dit, on privilégie ce qui réchauffe, littéralement, les cheminées et les poêles, très présents à Milan. La lumière aussi est chaleureuse. Elle est écolo, à coup de leds qui adoucissent l’atmosphère sans la refroidir. Dans la même veine, confort, chaleur et recentrage sur soi, le duo Doshi Levien a créé un fauteuil édité par l’éditeur de meubles B & B Italia, alliant épure, haute technologie et artisanat : « Nous n’avons pas conçu un objet mais un espace connecté à la fois sur l’intérieur et l’extérieur, un cocon où chacun peut se reposer, s’isoler sans se fermer aux autres », un concept qui en dit long.
Autre tendance forte, les formes sont géométriques ou organiques et bénéficient de la prédominance des nouvelles technologies, notamment « l’impression 3D, les injections et la découpe au laser » explique Vincent Grégoire. Nouvelles technologies encore pour les matières, qui tirent parti des innovations, et des progrès faits dans le domaine du sportswear, de la performance, et du sport de haut niveau. L’impression numérique, les tissus retouchés à l’ordinateur ouvrent de nombreuses possibilités et exacerbent la créativité.
Si les hautes technologies offrent des perspectives infinies, à Milan, on a aussi vu beaucoup d’objets, de créations simples, naturelles et minimales. L’air du temps reste à l’écologie, à l’éthique et à des matériaux recyclés ou récupérés.