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Covid-19 : la France va augmenter ses capacités de dépistage







10 Janvier 2022

Le variant Omicron, plus contagieux, a entraîné une augmentation très importante du nombre de tests réalisés en France, à mesure que le nombre de cas contact explose et que les mesures sanitaires sont prises. Un problème : les laboratoires n’arrivent pas à suivre et les files d’attente se rallongent pour les Français, contraints de passer de plus en plus souvent par la case « test ».


10 millions de tests de dépistage par semaine en France

Pixabay/analogicus
Pixabay/analogicus
Invité de BFM Politique, le dimanche 9 janvier 2022, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a confirmé la forte hausse du nombre de tests de dépistage réalisés sur le territoire français. Environ « 10 millions de personnes » se feraient tester chaque semaine, du fait de l’augmentation des cas qui entraîne une augmentation des cas contact. Avec le variant Omicron, en effet, ce sont plus de 250.000 nouveaux cas de Covid-19 qui sont identifiés chaque jour en France.

Or, comme le souligne Gabriel Attal, « les queues s’allongent ». Les Français doivent patienter parfois plusieurs dizaines de minutes devant les laboratoires et les pharmacies pour se faire tester. Ingérable, surtout dès lors que certains travailleurs doivent poser une demi-journée de congés ou de RTT pour le faire.

Augmenter les capacités de test en France ?

Le gouvernement voulant conserver le dépistage de la Covid-19 au centre de sa stratégie de gestion de crise, pas question d’alléger les contraintes plus que nécessaire. Un allègement a déjà eu lieu : un test antigénique positif ne doit plus être confirmé par un test PCR (mais ça reste le cas pour un autotest). Le seule solution est donc la suivante : augmenter les capacités de test pour alléger le travail des laboratoires et réduire l’attente.

C’est ce qu’a annoncé Gabriel Attal dimanche 9 janvier 2022 : la multiplication des lieux de test, notamment à proximité des lieux de vaccination. Les pharmacies auront également le droit de créer leur propre service de dépistage tandis que certains professionnels de la santé pourraient obtenir temporairement l’agrément pour réaliser les tests, afin d’alléger la charge de travail des laborantins et pharmaciens.