Suppressions de postes à cause de la Covid-19 : moins pire que prévu
La publication, le 9 mars 2021, des chiffres des suppressions d’emplois en France pour le quatrième trimestre 2020, au nombre de 20.600 public et privé confondus, permettent de faire les comptes quasi-définitifs pour l’année. En France, entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020, ce sont 283.900 emplois qui ont été supprimés, en grande partie à cause du premier confinement lorsque l’activité avait été quasi-totalement à l’arrêt.
C’est moins qu’attendu, certaines prévisions parlaient de plus de 500.000 emplois, d’autres de plus d’un million, mais ça reste un niveau très important qui risque de faire augmenter le chômage en France de manière très conséquente en 2021. Surtout que les chiffres sont encore plus importants pour le seul secteur privé, qui a détruit 320.300 emplois sur l’année, alors que le secteur public en a créés 36.200.
C’est moins qu’attendu, certaines prévisions parlaient de plus de 500.000 emplois, d’autres de plus d’un million, mais ça reste un niveau très important qui risque de faire augmenter le chômage en France de manière très conséquente en 2021. Surtout que les chiffres sont encore plus importants pour le seul secteur privé, qui a détruit 320.300 emplois sur l’année, alors que le secteur public en a créés 36.200.
Tous les emplois créés en 2019 ont été détruits
Si le gouvernement se félicite, finalement, d’avoir limité la casse, les chiffres sont à mettre en perspective avec ceux de 2019 : cette année-là, grâce à une croissance en hausse, la France avait connu la création de 263.000 emplois. Le gouvernement tablait alors sur un objectif, désormais inatteignable : 7% de chômage avant la présidentielle 2022.
En un an, en France, le nombre d’emplois aura donc reculé au point de se retrouver inférieur à celui de fin 2018. Et bien que la Banque de France soit plutôt optimiste sur la croissance en 2021, difficile de penser que le chômage n’explosera pas.
En un an, en France, le nombre d’emplois aura donc reculé au point de se retrouver inférieur à celui de fin 2018. Et bien que la Banque de France soit plutôt optimiste sur la croissance en 2021, difficile de penser que le chômage n’explosera pas.