Inflation et impact sur les ménages les plus modestes
Selon l'Insee, l'inflation en France a atteint 5,6% sur un an en mars 2023, affectant particulièrement l'alimentation qui voit ses prix grimper de plus de 15% sur la même période. Une enquête de l'Ifop pour "la Tablée des chefs", dévoilée par Le Parisien, révèle que 79% des ménages gagnant le SMIC ou moins ont dû réduire leurs achats alimentaires. Les plus touchés représentent 30% de la population, selon Jérôme Fourquet, directeur du département opinion publique à l'Ifop.
Conséquence directe de l'inflation, les assiettes sont moins garnies pour qu’elles pèsent moins sur le budget mensuel. Plus de la moitié (53%) des personnes interrogées indiquent faire des économies sur les portions. Pire encore, 42% des sondés ont même supprimé un repas quotidien, qu'il s'agisse du petit-déjeuner, du goûter ou du dîner.
Conséquence directe de l'inflation, les assiettes sont moins garnies pour qu’elles pèsent moins sur le budget mensuel. Plus de la moitié (53%) des personnes interrogées indiquent faire des économies sur les portions. Pire encore, 42% des sondés ont même supprimé un repas quotidien, qu'il s'agisse du petit-déjeuner, du goûter ou du dîner.
Des habitudes alimentaires modifiées, des conséquences sur la santé et l'environnement
Pour s'adapter à la situation, les ménages les plus modestes modifient leurs habitudes alimentaires, souvent au détriment de leur santé. Plus d'un sur deux (52%) achète moins de fruits et légumes frais et réduit sa consommation de viande, dont le prix ne cesse d'augmenter.
Ces changements alimentaires inquiètent : deux tiers des personnes concernées craignent des effets sur leur santé à court et long terme. Par ailleurs, la recherche de promotions prend le pas sur la provenance et la saisonnalité des produits, ce qui nuit à l'écologie. Et pendant ce temps, le chèque alimentaire, promesse d'Emmanuel Macron, peine à voir le jour, laissant les ménages les plus vulnérables face à ces défis.
Ces changements alimentaires inquiètent : deux tiers des personnes concernées craignent des effets sur leur santé à court et long terme. Par ailleurs, la recherche de promotions prend le pas sur la provenance et la saisonnalité des produits, ce qui nuit à l'écologie. Et pendant ce temps, le chèque alimentaire, promesse d'Emmanuel Macron, peine à voir le jour, laissant les ménages les plus vulnérables face à ces défis.