La FF3C veut saisir l’Autorité de la Concurrence
Selon les informations du Journal Du Net, qui a pu interroger Frédéric Plan, représentant délégué général de la FF3C (Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffages), cette dernière veut saisir l’autorité de la Concurrence. L’annonce de TotalEnergies, qui peut se permettre ce type de plafonnement du fait de sa présence sur l’ensemble de la chaîne de production (de l’extraction à la distribution en passant par le raffinage) pourrait conduire à une distorsion de la concurrence.
Car l’offre de TotalEnergies ne vaut que sur ses stations-service en marque propre. Or, en cas de plafonnement, les prix dans ces dernières risquent d’être très compétitifs par rapport aux autres distributeurs. Une critique qui avait déjà été faite au groupe français lorsqu’il avait annoncé la ristourne supplémentaire de 20 centimes d’euro le litre en 2022.
Car l’offre de TotalEnergies ne vaut que sur ses stations-service en marque propre. Or, en cas de plafonnement, les prix dans ces dernières risquent d’être très compétitifs par rapport aux autres distributeurs. Une critique qui avait déjà été faite au groupe français lorsqu’il avait annoncé la ristourne supplémentaire de 20 centimes d’euro le litre en 2022.
Un risque de « destabilisation de la concurrence » ?
Les prix du pétrole ayant chuté depuis le début de l’année 2023, le plafonnement, en vigueur depuis le 1er mars 2023, n’a été déclenché que dans de rares stations-service du groupe. « Si cette décision n'a pas encore montré d'effets concurrentiels notables, elle pourrait néanmoins le faire dans le cas où le prix de l'essence dépasserait la barre des 2 euros », estime néanmoins Frédéric Plan, dont les propos ont été rapportés par le JDN le 22 mars 2023.
La FF3C en appelle donc à l’Autorité de la Concurrence, afin qu’elle analyse le risque de « destabilisation » du secteur en 2023. « Nous craignons que ce plafonnement nous fasse revivre la situation que nous avions connue, en fin d'année 2022, au moment de la ristourne à la pompe », souligne la FF3C. Avec une grande différence : en 2022, la ristourne n’avait duré que trois mois. En 2023, ce sont 10 mois de plafonnement qui sont annoncés...
La FF3C en appelle donc à l’Autorité de la Concurrence, afin qu’elle analyse le risque de « destabilisation » du secteur en 2023. « Nous craignons que ce plafonnement nous fasse revivre la situation que nous avions connue, en fin d'année 2022, au moment de la ristourne à la pompe », souligne la FF3C. Avec une grande différence : en 2022, la ristourne n’avait duré que trois mois. En 2023, ce sont 10 mois de plafonnement qui sont annoncés...