Politique
La durée du congé paternité doublée en 2021
Pixabay/profile
Annoncée le 22 septembre 2020 par l’Élysée, la mesure était attendue, le gouvernement ayant déclaré début septembre 2020 qu’il se prononcerait sur ce sujet avant la fin du mois. Début septembre, en effet, des experts avaient rendu un avis sur le congé paternité, estimant qu’il conviendrait de l’allonger, en France, à 9 semaines. Finalement, le gouvernement aura tranché pour une voie du milieu.
Dès le 1er juillet 2021, le congé paternité passera de 14 à 28 jours. La mesure sera prise en charge par la Sécurité sociale, et plus précisément la branche famille, tandis que les entreprises conserveront la charge des jours de congé de naissance. La date du 1er juillet 2021 n’est pas anodine : le nouveau congé paternité devrait bénéficier à quasiment tous les parents ayant conçu un enfant dès le quatrième trimestre 2020.
Dès le 1er juillet 2021, le congé paternité passera de 14 à 28 jours. La mesure sera prise en charge par la Sécurité sociale, et plus précisément la branche famille, tandis que les entreprises conserveront la charge des jours de congé de naissance. La date du 1er juillet 2021 n’est pas anodine : le nouveau congé paternité devrait bénéficier à quasiment tous les parents ayant conçu un enfant dès le quatrième trimestre 2020.
Un congé en partie obligatoire
Selon les premières estimations, l’allongement du congé paternité va coûter 250 millions d’euros en 2021 et 500 millions en année pleine à la Sécurité sociale, dont le déficit explosera en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19.
Mais le grand changement est, surtout, la volonté de rendre obligatoire une partie du congé paternité : la durée de ce congé obligatoire doit encore être définie, mais le gouvernement veut ainsi inciter les jeunes pères à faire valoir leurs droits. En France, le congé paternité est en effet facultatif et ne serait pris que par 67% des jeunes pères, laissant la charge d’accueillir l’enfant intégralement à la mère.
Mais le grand changement est, surtout, la volonté de rendre obligatoire une partie du congé paternité : la durée de ce congé obligatoire doit encore être définie, mais le gouvernement veut ainsi inciter les jeunes pères à faire valoir leurs droits. En France, le congé paternité est en effet facultatif et ne serait pris que par 67% des jeunes pères, laissant la charge d’accueillir l’enfant intégralement à la mère.